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venerdì 22 gennaio 2021

OraproSiria si unisce all'appello internazionale per porre fine alla punizione collettiva dei civili siriani

Patriarchi, esponenti delle Chiese del Medio Oriente e più di 90 personalità in tutto il mondo oggi hanno chiesto al presidente degli Stati Uniti Joe Biden di revocare le sanzioni economiche che stanno causando gravi danni alla popolazione civile della Siria, come richiama il Relatore speciale delle Nazioni Unite sulla coercizione unilaterale, Prof. Alena Douhan.

I firmatari della Lettera Aperta hanno affermato che "questa forma di punizione collettiva della popolazione civile sta portando la Siria verso una catastrofe umanitaria senza precedenti". Tra i firmatari ci sono membri di parlamento, attivisti per i diritti umani, leader cristiani, non solo della Siria, operatori umanitari, ex diplomatici e militari.

Appelli identici vengono inviati oggi dai firmatari di questa Lettera Aperta ai governi di altri paesi, tra cui Regno Unito, Francia, Germania e Svizzera. Tutti questi Stati hanno aderito alla campagna di sanzioni condotta dagli Stati Uniti contro la Siria, anche se non autorizzata dal Consiglio di sicurezza delle Nazioni Unite.

Chiediamo di aderire e rilanciare l'appello, per mettere fine alla sofferenza di un popolo innocente.

Al Presidente, 21 gennaio 2021

Washington, DC 

Signor Presidente,

le porgiamo le nostre congratulazioni per il suo insediamento come 46° presidente degli Stati Uniti.

Non vogliamo tardare a contattarla per una risposta urgente alla grave crisi umanitaria in Siria. Il Relatore Speciale delle Nazioni Unite sulle Misure Coercitive Unilaterali, la professoressa Alena Douhan, ha fatto appello alla fine di dicembre affinché gli Stati Uniti eliminino la complessa rete di sanzioni economiche che danneggiano gravemente il popolo siriano.

Il Relatore Speciale ha dichiarato che queste sanzioni statunitensi "violano i diritti umani del popolo siriano" e "esacerbano la già terribile situazione umanitaria in Siria, specialmente nel corso della pandemia di COVID-19", bloccando gli aiuti, il commercio e gli investimenti necessari al sistema sanitario e all'economia della Siria.

Le conclusioni del Relatore Speciale riflettono un crescente consenso nelle comunità degli aiuti umanitari e dei diritti umani sul fatto che questa forma di punizione collettiva della popolazione civile sta portando la Siria dentro una catastrofe umanitaria senza precedenti.

Dieci anni fa, la Siria era un granaio per la regione. Oggi è sull'orlo non solo della fame, ma della morte per carestia, secondo il Programma Alimentare Mondiale (PAM). Lo scorso giugno, il direttore del PAM, l'ex governatore David Beasley, ha avvertito che la metà dei siriani andava a letto affamata, e che il paese era sull'orlo della "fame di massa". Nel frattempo, la pandemia di COVID-19 imperversa nel paese, non frenata da un sistema sanitario in gran parte distrutto da dieci anni di guerra.

Milioni di siriani in difficoltà andranno a letto affamati e infreddoliti stasera. Le misure coercitive unilaterali imposte dagli Stati Uniti peggiorano la situazione economica del popolo siriano.

La esortiamo, signor Presidente, ad aiutare i siriani ad alleviare una crisi umanitaria che minaccia di innescare una nuova ondata di instabilità in Medio Oriente e non solo, attuando le raccomandazioni del Relatore Speciale delle Nazioni Unite.

Crediamo che i legittimi interessi nazionali degli Stati Uniti possano essere perseguiti senza punire collettivamente il popolo siriano con sanzioni economiche.

Rispettosamente

(seguono le firme)

https://csi-suisse.ch/app/uploads/sites/3/2021/01/2021-01-21-Lettre-au-president-americain-Joe-Biden.pdf

Monsieur le Président de la République

Paris, le 21 janvier 2021

Monsieur le Président de la République,

le professeur Alena Douhan, rapporteur spéciale des Nations unies sur les mesures coercitives unilatérales, a appelé fin décembre 2020 les États-Unis à lever leur maillage complexe de sanctions économiques qui portent un lourd préjudice au peuple syrien.

La rapporteur spéciale a déclaré que les sanctions imposées par les États-Unis « constituent des violations des droits de l’homme à l’encontre du peuple syrien » et « exacerbent la situation humanitaire déjà affreuse que connait la Syrie, particulièrement dans le contexte de la pandémie du Covid-19 », puisqu’elles bloquent l’aide, le commerce et les investissements nécessaires au fonctionnement du système de santé et de l’économie de la Syrie ».

Les conclusions de la rapporteur spéciale reflètent un consensus croissant au sein de la communauté de l’aide humanitaire et de la communauté des droits humains, où l’on estime que cette forme de punition collective de la population civile est en train de mener la Syrie vers une catastrophe humanitaire sans précédent.

Il y a dix ans, la Syrie était un grenier à blé pour la région. Elle est aujourd’hui en passe de connaître non seulement la faim, mais la famine, selon le Programme alimentaire mondial (PAM). En juin dernier, le directeur du PAM, l’ancien gouverneur David Beasley, lançait un cri d’alarme en disant que la moitié des Syriens devaient aller se coucher avec la faim et que le pays était au bord d’une « famine de masse ». Pendant ce temps, la pandémie du Covid-19 fait rage dans tout le pays, incontrôlable suite à la ruine d’un système de santé largement détruit au fil de dix ans de guerre.

Des millions de Syriens très durement affectés iront se coucher ce soir en ayant faim et froid. Les sanctions coercitives unilatérales imposées par les États-Unis rendent encore pire la détresse économique du peuple syrien.

Nous vous conjurons, Monsieur le Président, d’aider les Syriens à alléger une crise humanitaire qui menace d’entraîner une nouvelle vague d’instabilité au Moyen-Orient et au-delà, en apportant votre soutien à la rapporteur spéciale des Nations unies et en vous assurant que les sanctions économiques appliquées en France et en Europe ne violent pas les droits humains du peuple syrien et n’aggravent pas la situation humanitaire déjà désastreuse en Syrie.

Nous pensons que les intérêts nationaux légitimes de la France et de l’Europe peuvent être défendus sans punir collectivement le peuple syrien au moyen de sanctions économiques.

Veuillez agréer, Monsieur le Président de la République, l’expression de notre très haute considération.

Professeur Michael Abs, secrétaire général, Conseil des Églises du Moyen Orient

 Sa Béatitude, Joseph Absi, primat de l’Église grecque-catholique melkite, Patriarche d’Antioche et de tout l’Orient, d’Alexandrie et de Jérusalem

Abdelmadjid Ait Saadi, président, Activités culturelles internationales,

Alger Baron (John) Alderdice, ancien président de l’Assemblée d’Irlande du Nord

Baron (David) Alton de Liverpool, KCSG, KCMCO

Dr Nabil Antaki, les Maristes Bleus, Alep

Sa Sainteté, Mor Ignatius Aphrem II, patriarche syriaque orthodoxe d’Antioche et de tout l’Orient

Mgr Joseph Arnaoutian, Évêque arménien catholique de Damas

Dr Andrew Ashdown, Humanitarian Aid Relief Trust, (HART), Londres

Mgr Antoine Audo, SJ, Évêque catholique chaldéen de Syrie

Karine Bailly, présidente, Solidarité Chrétiens d’Orient

Gérard Bapt, ancien député, Assemblée Nationale, République française

Professeur Adel Ben Yousseff, Université de Nice Sophia-Antipolis

Benjamin Blanchard, directeur général, SOS Chrétiens d’Orient, Paris

Ivana Borsotto, présidente, Federazione Organismi Cristiani Servizio Internazionale Volontario

José Bustani, ancien ambassadeur et ancien directeur, Organization for the Prohibition of Chemical Weapons

Mgr (George) Lord Carey, ancien archevêque de Canterbury

Dr Anas Chebib, président, Collectif pour la Syrie & France-Near East Association

Dr Selma Cherif, vice-présidente de l’ATLMST-SIDA, Tunisie

Norbert Clasen, publiciste, Allemagne

Mgr Christopher Cocksworth, Évêque de Coventry

Pierre le Corf, travailleur humanitaire,

Alep Baron (Patrick) Cormack of Enville

Baroness (Caroline) Cox of Queensbury, fondatrice, Humanitarian Aid and Relief Trust (HART)

Pierre Cuipers, sénateur, République française

General Francis Richard Baron Dannatt, GCB, CBC, MC, DL

Dr Maher Daoud, président, Association médicale franco-syrienne

Didier Destremau, ancien ambassadeur de France, président de l’Association d’Amitié France-Syrie

Brig. Général (ret) Grégoire Diamantidis, armée de l’Air française

Jorge M. Dias Ferreira, principal représentant de New Humanity auprès des Nations unies

Dr John Eibner, président international, Christian Solidarity International (CSI)

François Ernenwein, président, Confrontations (Association d’intellectuels chrétiens),France

Dr Vilmos Fischl, secrétaire général, Conseil Œcuménique des Églises de Hongrie

Revd. Fr. Peter Fuchs, directeur, CSI-Allemagne

Revd. Hans-Martin Gloël, Église Évangélique d’Allemagne (EKD)

Dr Joy Gordon, Ignacio Ellacuria, S.J. professeur d’éthique sociale, Loyola University-Chicago

Angélique Gourlay, présidente, CSI-France

Mezri Haddad, ancien Ambassadeur, Tunisie

Dr Salem El-Hamid, président, Société germano-syrienne

Professeur Franz Hamburger, Johannes Gutenberg-University, Mainz

Mgr Gregor Maria Hanke, OSB, Évêque, diocèse d’Eichstätt

Revd. Ernst Herbert, Comité œcuménique pour la liberté de religion, Allemagne

Fr. Ziad Hillal,

SJ Hellmut Hoffmann, ancien ambassadeur, République Fédérale d’Allemagne

Jacques Hogard, officier de la Légion d’Honneur et président d’EPEE, Paris

Major Général John Taylor Holmes, DSO, OBE, MC.

Mgr Vitus Huonder, ancien évêque de Chur, Suisse

Dr Erica Hunter, Senior Lecturer, SOAS, Université de Londres

Lord (Raymond) Hylton of Hylton, ARICS, DL

Mgr Jean-Clement Jeanbart, archevêque de l’Église grecque catholique melkite d’Alep

Professor Emérite Edmond Jouve, Université de Paris (Frank)

Baron Judd, ancien ministre for Overseas Development

Christianne Kammerman, ancienne sénatrice, République française

Mohamed Karboul, ancien ambassadeur, Tunisie

Sabine Kebir, weltnetz.tv, Berlin

Ridha Kechrid, ancien ministre de la Santé et ancien ambassadeur, Tunisie

Makram Khoury-Machool, directeur, European Center for the Study of Extremism, Cambridge

Fr. Benedict Kiely, fondateur, Nasorean.org

Mgr Fülöp Kocsis, archevêque, diocèse grec-catholique de Hajdudorog

Paul Kurt, président, International Society of Oriental Christians (IGOC)

Professeur Joshua Landis, University of Oklahoma

Mgr Michael Langrish, ancien évêque d’Exeter

Hervé Legrand, OP, vice-président, Confrontations (Association d’intellectuels chrétiens français)

Professeur Karl Lehner, médecin, Rosenheim

Daniel Lillis, JP KHS MA FRSA, directeur, Lillis International Government Relations Consultancy, London

Ricardo Loy Madera, secrétaire général, Manos Unidas, Madrid

Ahmed Manai, président, Institut tunisien des Relations internationales

Mouna Mansour, présidente, Cœurs sans Frontières

Thierry Mariani, membre du Parlement européen

Philippe Marini, maire de Compiègne et ancien sénateur

Kenneth Charles McDonald, président, Marist International Solidarity Foundation (FMSI)

Charles de Meyer, président, SOS Chrétiens d’Orient

Clemens Count von Mirbach-Harff, secrétaire général, Malteser International

Rt. Revd. Michael Nazir-Ali, ancien évêque de Rochester, président, Oxford Centre for Training and Research Development (OXTRAD)

Revd. Ibrahim Nseir, Église presbytérienne, Alep

Peter Oborne, journaliste et diffuseur, Londres

Clara Pardo, présidente de Manos Unidas, Madrid

Françoise Parmentier, présidente, Actenscène, Paris

Revd. Albert Pataky, président, Église pentecôtiste de Hongrie

Mario Alexis Portella, J.D., J.C.D., chancelier, Archidiocèse de Florence

Revd. Fr. Timothy Radcliffe, OP, ancien maître de l’Ordre des prêcheurs

Michel Raimbaud, ancien ambassadeur, France

Général David John Baron Ramsbotham, GCB, CBE

Col. François Richard, président fondateur, CPP, Ar-Bed Conseil

Dr Antoine Salloum, président, Soins Pour Tous, Paris

Mgr Athanasius Schneider, évêque auxiliaire d’Astana

Revd. Professeur Michael Schneider, SJ, St. Georgen-College, Frankfurt am Main

Professeur Hans Otto Seitschek, Université Ludwig-Maximilians, Munich

Revd. Haroutune Selimian, président, Église évangélique arménienne de Syrie

Mgr András Veres, évêque de Győr, président de la Conférence des évêques de Hongrie

Professeur Michel Veuthey, professeur associé de droit international, Université de Webster, Genève

Dr Audrey Wells, Hon Research Associate, Royal Hollow College, University of London

Admiral Alan William Baron West of Spithead, GCB, DSC, PC

Mgr (Rowan) Lord Williams, ancien archevêque de Canterbury

Jean-Pierre Vial, ancien sénateur, France

Sa Béatitude, Ignatius Youssef III Younan, patriarche syriaque catholique d’Antioche et de tout l’Orient

domenica 16 febbraio 2020

Per aiutare insieme il popolo siriano nasce in Italia il 'Comitato per la solidarietà con la Siria'


Aderiamo con convinzione: 

La tragica guerra alla Siria
  Da quasi dieci anni la Siria è teatro di una guerra devastante che ha causato cinquecentomila morti e milioni di sfollati, all'interno del paese e all'estero. Scopo della guerra era ed è è la sconfitta militare del governo siriano presieduto da Bashar Assad. Meno chiaro è chi, da anni, stia conducendo la guerra e cosa si proponga di sostituire all’ attuale assetto politico del paese.
Non si può descrivere un conflitto così lungo e complesso in poche righe, ma, per capire che non si tratta di una semplice guerra civile tra schieramenti siriani contrapposti, è sufficiente sapere che dall’ inizio della guerra operano nel paese decine di migliaia di combattenti non siriani e che la coalizione delle milizie armate anti governative, anche quando fino a metà 2013 ne era componente organica lo Stato islamico di Al Baghdadi, è stata sempre sostenuta ufficialmente dagli “Amici della Siria”, undici paesi appartenenti alla Nato o alle petromonarchie del Golfo Persico.
Comunque il governo e lo stato siriano, con l’ aiuto della Russia e di altri alleati regionali, hanno resistito alla violenta offensiva e territori che erano stati occupati dalla coalizione avversaria sono tornati sotto il controllo di Damasco. La vita del paese è stata però drammaticamente sconvolta, alcune città sono praticamente distrutte e l’ economia ridotta ai minimi termini.

Le sanzioni italiane e UE a Damasco
 In questo difficile contesto l’ Unione Europea non trova di meglio che continuare a infliggere alla Siria pesanti sanzioni economiche che colpiscono la vita quotidiana della gente comune, come denunciato più volte anche dai religiosi cristiani operanti nel paese, mentre l’ Italia continua a non avere con Damasco relazioni diplomatiche nonostante fosse al momento dell’ inizio della guerra il suo primo partner economico europeo.

Appello per aiutare insieme gli uomini e le donne siriane
 I siriani hanno bisogno di aiuto per continuare a difendersi e per ricostruire una vita migliore.
Siamo un gruppo di persone e piccole associazioni che hanno seguito e seguono le tragiche vicende siriane e vogliamo unirci per contribuire a sostenere in modo più efficace la popolazione di questo martoriato paese.
Vogliamo aiutare gli uomini e le donne siriane, dagli anziani ai bambini e alle bambine,
- dando il nostro contributo alla lotta per abolire le sanzioni economiche UE alla Siria e per ristabilire le relazioni diplomatiche di Damasco con l’ Italia
- diffondendo un’ informazione più veritiera sulla guerra in corso dal 2011 e sugli avvenimenti degli ultimi anni, organizzando presentazioni di libri, video, dossier e tenendo altri incontri pubblici, aiutando i siti di informazione, piccoli ma di ottima qualità, che seguono da tempo la vicenda siriana.
- favorendo relazioni tra comunità siriane e italiane di ogni tipo, con particolare attenzione alle scuole e alle realtà locali.
avviando forme di "gemellaggio" per la ripresa e la resilienza, fra realtà e cittadini italiani e siriani.
- aiutando le attività economiche, piccole e grandi, a ripartire nel loro lavoro, sin da subito dando un piccolo sbocco di mercato ad iniziative artigianali già operanti.
- facendo conoscere in Italia la storia e la cultura di questo straordinario paese mediorientale.
Ci siamo dati appuntamento a Roma
Roma, sabato 7 marzo 2020 alle ore 16 in via Opita Oppio 24 (fermata metro A Porta Furba), Circolo Berlinguer, per discutere come organizzarci e concretizzare il nostro proposito comune e invitiamo caldamente ad unirsi a noi tutti coloro, singole persone o associazioni, che condividono le nostre idee.
Sappiamo che ci rivolgiamo a persone che vivono in ogni angolo d’ Italia, e speriamo anche fuori dal nostro paese, e che non possono facilmente venire a Roma.
Invitiamo comunque tutti a contattarci, e a scambiare con noi opinioni, notizie e speranze, troveremo sicuramente un modo soddisfacente per operare concretamente nella direzione che auspichiamo.

Per aderire al nostro appello e mettersi in comunicazione con noi
scrivete all' indirizzo email


Integrazione del 17 febbraio, per dar conto della gioia degli amici di Aleppo 
L'immagine può contenere: spazio all'aperto
" Mabrouk!  congratulazioni!
Da stasera Aleppo è completamente libera.
La folla è in allegria, gli aleppini ballano per le strade; la periferia occidentale di Aleppo è stata liberata. Non riceveremo più granate ogni giorno come succedeva da anni. Inoltre, l'altroieri, l'autostrada Aleppo-Damasco è stata liberata e resa sicura." 
dott. Nabil Antaki

martedì 17 maggio 2016

UNA FIRMA per abolire le sanzioni ai siriani

Lo scopo della petizione ''Basta Sanzioni alla Siria'' lanciata sulla piattaforma 'Change.org' è attirare l'attenzione dell'opinione pubblica e della politica sul problema dell'embargo. Le sanzioni potrebbero essere rinnovate lunedì 23 maggio quando si riunirà il Consiglio Europeo con rappresentanti dei governi, ministri o sottosegretari.  E' sufficiente che un solo membro si opponga al rinnovo perché le sanzioni vengano sospese.
La guerra e le sanzioni non lasciano altro scampo ai siriani che la fuga. Lo spiega l'appello delle religiose e dei religiosi siriani, impegnati ogni giorno a soccorrere le popolazioni, i superstiti di Aleppo come i milioni di sfollati interni: essi chiedono una possibilità dignitosa di restare nella propria terra.

Vi invitiamo dunque a firmare e a diffondere tra tutti i vostri conoscenti la petizione, che trovate qui:

Nel 2011 l’Unione Europea, varò le sanzioni contro la Siria, presentandole come “sanzioni a personaggi del regime”, che  imponevano al Paese l’embargo del petrolio, il blocco di ogni transazione finanziaria e il divieto di commerciare moltissimi beni e prodotti. Una misura che dura ancora oggi, anche se, con decisione alquanto inspiegabile, nel 2012 veniva rimosso l’embargo del petrolio dalle aree controllate dall’opposizione armata e jihadista, allo scopo di fornire risorse economiche alle cosiddette “forze rivoluzionarie e dell’opposizione”.
In questi cinque anni le sanzioni alla Siria hanno contribuito a distruggere la società siriana condannandola alla fame, alle epidemie, alla miseria, favorendo l’attivismo delle milizie combattenti integraliste e terroriste che oggi colpiscono anche in Europa. E si aggiungono a una guerra, che ha già comportato 250.000 morti e sei milioni di profughi.
La situazione in Siria è disperata. Carenza di generi alimentari, disoccupazione generalizzata, impossibilità di cure mediche, razionamento di acqua potabile, di elettricità. Non solo, l’embargo rende anche impossibile per i siriani stabilitisi all’estero già prima della guerra di spedire denaro ai loro parenti o familiari rimasti in patria. Anche le organizzazioni non governative impegnate in programmi di assistenza sono impossibilitate a spedire denaro ai loro operatori in Siria. Aziende, centrali elettriche, acquedotti, reparti ospedalieri sono costretti a chiudere per l’impossibilità di procurarsi un qualche pezzo di ricambio o benzina.
Oggi i siriani vedono la possibilità di un futuro vivibile per le loro famiglie solo scappando dalla loro terra. Ma, come si vede, anche questa soluzione incontra non poche difficoltà e causa accese controversie all’interno dell’Unione europea. Né può essere la fuga l’unica soluzione che la comunità internazionale sa proporre a questa povera gente.
Così sosteniamo tutte le iniziative umanitarie e di pace che la comunità internazionale sta attuando, in particolare attraverso i difficili negoziati di Ginevra, ma in attesa e nella speranza che tali attese trovino concreta risposta, dopo tante amare delusioni, chiediamo che le sanzioni  che toccano la vita quotidiana di ogni siriano siano immediatamente tolte. L’attesa della sospirata pace non può essere disgiunta da una concreta sollecitudine per quanti oggi soffrono a causa di un embargo il cui peso ricade su un intero popolo.
Non solo:  la retorica sui profughi che scappano dalla guerra siriana appare ipocrita se nello stesso tempo si continua ad affamare, impedire le cure, negare l’acqua potabile, il lavoro, la sicurezza, la dignità a chi rimane in Siria.
Così ci rivolgiamo ai parlamentari e ai sindaci di ogni Paese affinché l’iniquità delle sanzioni alla Siria sia resa nota ai cittadini dell’Unione Europea (oggi assolutamente ignari) e diventi, finalmente,  oggetto di un serio dibattito e di conseguenti deliberazioni.
 FIRMATARI
Padre Georges Abou Khazen – Vicario apostolico dei Latini ad Aleppo
Padre Pierbattista Pizzaballa  - Emerito Custode di Terrasanta
Padre Joseph Tobji  - Arcivescovo maronita di Aleppo
Padre Boutros Marayati- Vescovo armeno di Aleppo
Suore della Congregazione di San Giuseppe dell'Apparizione dell'Ospedale “Saint Louis” di Aleppo
Comunità Monache Trappiste in Siria
Dottor Nabil Antaki – Medico, ad Aleppo, dei Fratelli Maristi
Suore della  Congregazione del Perpetuo Soccorso - Centro per minori e orfani sfollati di Marmarita
Padre Firas Loufti - Francescano
Monsignor Jean-Clément Jeanbart - Arcivescovo greco-cattolico di Aleppo  
Monsignor Jacques Behnan Hindo – Vescovo siro-cattolico di Hassakè-Nisibi

Padre Mtanios Haddad – Archimandrita della chiesa Cattolica-Melchita e Procuratore patriarcale

Mons. Hilarion Capucci – Arcivescovo emerito della Chiesa greco-cattolico melchita

S.B. Ignace Youssef III Younan Patriarca di Antiochia dei Siri

Mgr.Georges Masri, Procuratore presso la Santa Sede della Chiesa Siro-cattolica

S.B. Gregorio III Laham – Patriarca dei Melchiti

venerdì 3 luglio 2015

Le Monache siriane: "Vi chiediamo, operate per la cessazione delle inique sanzioni che uccidono la nostra gente"

 Ci era giunta da un lettore la segnalazione di un Appello sottoscritto in Germania, rivolto alla Cancelliera Federale Angela Merkel , ai deputati ed alle frazioni parlamentari di Berlino e di Bruxelles. Tra i firmatari sono inclusi membri del Parlamento, noti rappresentanti del movimento per la pace, personaggi della politica, delle Chiese, della Scienza e della Cultura. 
Lo facciamo nostro, sperando che anche in Italia vi siano personalità che lo presentino ai luoghi opportuni per intraprendere un'azione efficace per l'intervento umanitario urgente a favore del popolo siriano.


APPELLO DALLE MONACHE TRAPPISTE E DAL POPOLO SIRIANO 

Sempre più persone ci chiedono : ma noi cosa possiamo fare ? Ora che sono evidenti per tutti le implicazioni politiche, le manipolazioni internazionali, gli interessi che hanno provocato e mantengono vivo il conflitto siriano, ora che tutti- o quasi- ne parlano, e che incredibilmente tutto –o quasi- va avanti come prima… chi davvero vorrebbe poter fare qualcosa per la Siria e soprattutto per i siriani e tutto il Medio Oriente, si sente impotente.
Ma non è così, qualcosa si può fare.. Prima di tutto, non smettere di voler capire ciò che riguarda questa guerra, informarsi, cercare di ascoltare tutte le parti.
E’ già moltissimo, perché molto di ciò che è accaduto è stato possibile grazie alla disinformazione, al potere e alla violenza di una comunicazione asservita ai vari interessi di parte, così come accade purtroppo per tante altre realtà.

E’ importante anche guardare “oltre” questa guerra.. Non fermiamo i nostri occhi solo sulle macerie, sugli orrori di cui può rendersi capace un’umanità abbruttita, non restiamo sospesi in questo sentimento vago e scoraggiante di qualcosa di ineluttabile che è lì, contro il quale non possiamo fare nulla. Guardiamo a cosa possiamo fare OGGI.
Fare per costruire, per progettare un futuro. Che ci sarà, oh sì che ci sarà.
Noi , qui ne siamo certi, per paradossale che sembri , più le difficoltà si moltiplicano più sappiamo reagire…
Quello che vogliono oggi i siriani, quello di cui hanno bisogno, è soprattutto vivere.
Banale, ovvio, ridicolo dirlo. Ma oggi lo si deve dire: senza “la vita di base”, tutti gli altri valori diventano ridicoli.

La vita C’E’, in realtà, a dispetto di tutto. Solo che è messa alla prova, fa fatica ; letteralmente, fatica da morire. Perché non solo non è aiutata, ma è ostacolata, impedita da quell’iniquo strumento di “democrazia” che sono le SANZIONI INTERNAZIONALI..
Dalla Germania, e forse da qualche altra parte , si sta muovendo qualcosa. Qualcuno ha finalmente deciso di prendere seriamente in mano la questione delle sanzioni. Mobilitatevi anche voi, appoggiateli, create altre petizioni. Fate qualcosa.
E’ veramente ora di finirla con questa vergogna.. Si sa benissimo che queste misure non colpiscono affatto chi è al potere. Le sanzioni colpiscono la gente, ed in modo durissimo… Niente materie prime per lavorare, niente medicinali, anche per le malattie gravi. Tutto carissimo, i prezzi degli alimenti sono arrivati a dieci volte tanto... Senza lavoro, in un paese in guerra, dilaga la violenza, la delinquenza, il contrabbando, la corruzione, la speculazione, l’insicurezza. Questi, sono i frutti delle sanzioni..

La gente non ne può più.. “Benissimo, è proprio questo che si vuole con le sanzioni: esasperare la gente perché faccia pressione sul governo”.
Benissimo ? E CHI lo vuole ? Quattro anni ( e più) di sofferenza della gente, quattro anni di vita tirata con i denti… Provate a immaginare quanti sono quattro anni per un bambino in crescita ? Quanto importanti ?
E’ possibile pensare di usare anni di sofferenza della gente per ottenere un risultato politico, strategico ? mascherandolo poi come il bene vero della gente stessa? No, non è proprio possibile. E se non sappiamo trovare altri strumenti, allora siamo veramente  indegni di chiamarci paesi democratici.. (cioè, paesi che dovrebbero avere a cuore le sorti del popolo !!!!)

E poi si continuano a mandare soldi, aiuti.. E di questo, va detto con sincerità, qui tutti sono davvero grati, perché l’Occidente sa essere, è davvero molto generoso. Voi stessi che leggete, sì, tante volte avete aperto il cuore. Ma non è assurdo ? non sarebbe meglio creare lavoro, creare opportunità ? Fermare le speculazioni che aumentano a dismisura i costi ? Far ripartire la vita, ed investire in progetti? Non serve aggiungere altro..

Vi chiediamo, con tutto il cuore, di smuovere questa situazione, anzi : di fermare il prima possibile l’applicazione delle sanzioni.
Questo, POTETE FARLO. Grazie.

Le sorelle trappiste




IL TESTO DELL'APPELLO TEDESCO

PROPOSTA DI CAMPAGNA CONTRO LE SANZIONI ALLA SIRIA 
Basta con l'embargo, affinché il popolo siriano possa ritrovare la pace!
Da oltre 4 anni gli Usa conducono - per procura - una guerra sanguinosissima contro la Siria. Forniscono ai gruppi islamisti le armi più moderne, li fanno istruire dai propri consiglieri militari nei campi d'addestramento in Turchia e in Giordania. Il regime wahabita saudita e le altre monarchie del golfo replicano il copione già sperimentato in Afghanistan negli anni '70 e mettono a disposizione miliardi di dollari per reclutare e armare le truppe di Isis e Al Nusra.

La responsabilità del governo tedesco e dell‘ Unione europea
L‘Unione europea e il governo tedesco partecipano a questa sporca guerra. Dal 2011 hanno decretato l'embargo contro la Siria. Lo scopo dichiarato di tale embargo era quello di paralizzare l'economia del paese e di spingere la popolazione a ribellarsi contro il governo. In combutta con Usa, Arabia Saudita e con le altre monarchie del Golfo, Europa e Germania hanno:
congelato i conti siriani all'estero
vietato le importazioni dalla Siria, in particolare quelle  di petrolio grezzo come pure ogni tipo di transazione economica, in modo da impedire l'importazione dei beni indispensabili al popolo e all'economia del paese. Anche le rimesse degli emigranti sono bloccate!
proibito le importazioni da parte della Siria di carburante, olio da riscaldamento, tecnologia e impianti per la raffinazione del petrolio e per la produzione di gas liquido necessario per la produzione di energia elettrica. Senza benzina e senza corrente elettrica, l'agricoltura, come anche l'industria alimentare, l'artigianato e l'industria sono di fatto paralizzate.
Il notiziario televisivo del 14 febbraio 2012 si chiedeva cinicamente: “Fino a quando potrà resistere l‘economia di Assad?” per concludere trionfalmente: “L‘economia siriana è a terra. L‘inflazione galoppa. Il costo dei generi alimentari è raddoppiato, mentre scarseggiano diesel e merci d‘importazione”.
Persino a Damasco manca la corrente per 3 ore al giorno, e in altre località per periodi ancora più lunghi. Oggi, a distanza di 3 anni, il prodotto nazionale lordo è diminuito del 60%, la percentuale è passata dal 15% al 58%. Il 64,7% dei siriani vive in uno stato di miseria estrema e non è più in grado di procurarsi gli alimenti di base. In questa situazione di degrado, che diffonde fanatismo e criminalità, Isis e Al Nusra trovano un fertile terreno per reclutare nuovi combattenti…

Affamare un popolo è un crimine
L'aver dichiarato l'embargo contro un paese come la Siria equivale a una dichiarazione di guerra particolarmente disumana. In Iraq negli anni 1990 l’embargo fece un milione di persone, fra le quali almeno 500mila bambini. L'embargo alla Siria funziona da moltiplicatore ed alimenta la guerra fratricida: 220.000 morti, quasi un milione di feriti e mutilati, più di 10 milioni di profughi: non vi bastano ancora?
Chiediamo ai deputati e al governo di agire subito:
l‘embargo contro la Siria deve cessare a più presto in modo che l‘economia del paese possa riprendersi e che ulteriori sofferenze vengano risparmiate alla popolazione
siano elargiti al paese generosi aiuti economici per la ricostruzione.
_ siano immediatamente riprese le relazioni diplomatiche e si rispetti la sovranità del paese.
É giunto il momento per il governo tedesco e l`Unione Europea di assumere il ruolo di intermediazione in questo conflitto e di dare così un contributo al ristabilimento della pace in Siria e nella regione.

Continuare a mantenere l'embargo equivale ad essere corresponsabili di un genocidio!

Link al sito dell'iniziativa:  http://www.freundschaft-mit-valjevo.de/wordpress/

martedì 25 settembre 2012

"Per una soluzione politica della crisi siriana, anteponiamo il dialogo alla guerra civile, la democrazia alla teocrazia, la laicità all'islamismo".

SOPRASSALTI  DI  PACE?
 
Damasco, sabato 23 settembre
Riunione del Congresso nazionale di Salvezza della Siria
 

 
Le Forze di Cambiamento e di diversi partiti di opposizione ( circa 20) si sono riuniti domenica 23 settembre, a Damasco, in presenza degli ambasciatori di Cina, Russia e Iran e alcuni rappresentanti indiani, egiziani, algerini e di altri paesi, nonostante l'assenza dei tre leader del Comitato di Coordinamento delle Forze di Cambiamento Democratico Nazionale : Abdel-Aziz al-Khayyer, Iyas Ayyach e Maher Tahhan, sequestrati due giorni prima sulla strada  dell'aeroporto di Damasco di ritorno da un viaggio in Cina. A questo congresso hanno preso parte 200 membri dei movimenti d’opposizione.

Le richieste:
-cambiamento politico verso la democrazia, deciso dai siriani, con i siriani e per gli interessi siriani
-stop alla violenza da tutte le parti.
- sarà a carico della missione di Brahimi organizzare una conferenza internazionale sulla Siria per un trasferimento di potere politico senza interferenza straniera.
- dialogo con l'opposizione ma negoziando solo con il regime per un trasferimento di potere.

L’oppositore Haytham Manaa ha ribadito: " Questa guerra è molto sporca, va quindi posto fine alla violenza, e mettere a tacere le armi per ricercare una soluzione politica”.
Radjaa Nasser, uno degli organizzatori della Conferenza per la Salvezza della Siria, ha chiesto «un arresto immediato di sparatorie, la cessazione dei bombardamenti brutali e di ogni barbarie, una tregua e una pausa tra i combattenti . Chiediamo la caduta di questo regime, una soluzione politica per una transizione politica del potere verso un regime democratico pluralista, che garantisca l'unità e la sovranità della Siria...»

giovedì 1 marzo 2012

La lettera del card. Leonardo Sandri pro Siria e Terra Santa in occasione della Colletta del Venerdí Santo

1 Marzo 2012

Eccellenza Reverendissima,

Ricordare la Colletta del Venerdì Santo significa richiamare un impegno che risale all’epoca apostolica. Lo attesta San Paolo, scrivendo ai cristiani della Galazia: ci pregarono di ricordarci dei poveri: ed è ciò che ho preso molto a cuore (2,10). E lo ribadisce ai fratelli di Corinto (1Cor. 16; 2Cor. 8-9) e a quelli di Roma: è parso bene, infatti, di fare una colletta per i poveri che si trovano fra i santi in Gerusalemme (15, 25-26).

La Terra Santa attende la fraternità della Chiesa universale e desidera ricambiarla nella condivisione dell’esperienza di grazia e di dolore che segna il suo cammino. Vuole riconoscere, prima di tutto, la grazia del Sinodo dei Vescovi per il Medio Oriente e quella della Visita Papale a Cipro. Tali eventi hanno accresciuto l’interesse del mondo e il ritorno di tanti pellegrini sulle orme storiche del Signore Gesù. Ma è sensibile anche al dolore per l’acuirsi delle violenze verso i cristiani nelle regioni orientali, le cui conseguenze si avvertono fortemente in Terra Santa. I cristiani d’Oriente esperimentano l’attualità del martirio e soffrono per l’instabilità o l’assenza della pace. Il segnale più preoccupante rimane il loro esodo inarrestabile. Qualche segno positivo in talune situazioni non è sufficiente, infatti, ad invertire la dolorosa tendenza dell’emigrazione cristiana, che impoverisce l’intera area delle forze più vitali costituite dalle giovani generazioni.

Tocca perciò a noi di unirci al Santo Padre per incoraggiare i cristiani di Gerusalemme, Israele e Palestina, di Giordania e dei Paesi orientali circostanti, con le sue stesse parole: Non bisogna mai rassegnarsi alla mancanza della pace. La pace è possibile. La pace è urgente. La pace è la condizione indispensabile per una vita degna della persona umana e della società. La pace è anche il miglior rimedio per evitare l’emigrazione dal Medio Oriente (Benedetto XVI nell’omelia conclusiva del Sinodo per il Medio Oriente).

Il presente appello alla Colletta si inscrive nella causa della pace, di cui i fratelli e le sorelle di Terra Santa desiderano essere efficaci strumenti nelle mani del Signore a bene di tutto l’Oriente.

Esso giunge all’inizio dell’itinerario quaresimale verso la Pasqua e potrà trovare il suo apice nel Venerdì Santo, oppure in occasioni considerate più favorevoli in ciascun contesto locale. Ma la Colletta rimane, ovunque, la via ordinaria e indispensabile per promuovere la vita dei cristiani in quella amata Terra.

La Congregazione per le Chiese Orientali si fa portavoce delle necessità pastorali, educative, assistenziali e caritative delle loro Chiese. Grazie alla universale solidarietà, esse rimarranno inserite nelle sofferenze e nelle speranze dei rispettivi popoli, crescendo nella collaborazione ecumenica ed interreligiosa. Renderanno gloria a Dio e difenderanno i diritti e i doveri dei singoli e delle comunità a cominciare dall’esercizio personale e pubblico della libertà religiosa. Si porranno al fianco dei poveri, senza distinzione alcuna, contribuendo alla promozione sociale del Medio Oriente. Soprattutto, vivranno le beatitudini evangeliche nel perdono e nella riconciliazione.

Papa Benedetto ci invita, però, ad andare al di là del gesto pur encomiabile dell’aiuto concreto. Il rapporto deve farsi più intenso per giungere ad una “vera spiritualità ancorata alla Terra di Gesù”: Quanto più vediamo l’universalità e l’unicità della persona di Cristo, tanto più guardiamo con gratitudine a quella Terra in cui Gesù è nato, ha vissuto ed ha donato se stesso per tutti noi. Le pietre sulle quali ha camminato il nostro Redentore rimangono per noi cariche di memoria e continuano a «gridare» la Buona Novella…i cristiani che vivono nella Terra di Gesù testimoniando la fede nel Risorto…sono chiamati a servire non solo come un faro di fede per la Chiesa universale, ma anche come lievito di armonia, saggezza ed equilibrio nella vita di una società che tradizionalmente è stata e continua ad essere pluralistica, multietnica e multireligiosa (Esortazione post-sinodale Verbum Domini, 89).

Ringrazio a nome del Santo Padre i pastori e i fedeli della Chiesa intera nella fiducia che essi confermeranno la loro generosità. E’ il grazie sincero condiviso dalla Chiesa latina raccolta nella Diocesi Patriarcale di Gerusalemme e nella Custodia Francescana, come pure dalle Chiese Melchita, Maronita, Sira, Armena, Caldea, che insieme compongono la Chiesa cattolica di Terra Santa.

Col più fraterno augurio in Cristo Gesù.

Leonardo Card. Sandri
Prefetto

a Cyril Vasil’, S.I.
Arcivescovo Segretario

Fonte: http://www.proterrasancta.org/la-lettera-del-card-leonardo-sandri-in-occasione-della-colletta-del-venerdi-santo/

martedì 28 febbraio 2012

Le parole dell’ Arcivescovo Jean-Clement Jeanbart: parole dolorasamente sconosciute

da VietatoParlare.it   



Un’interessante intervista del metropolita cattolico di Aleppo, può essere utile perché l’informazione si sta chiudendo come è accaduto sulla Libia.
(Il video l’ho messo per far capire chi è mons Jean-Clement Jeanbart, non c’entra con l’intervista del 5 febbraio, ma il video mi è piaciuto, è molto bello, questa è la vita!
La vita che non interessa a nessuno durante i giochi di guerra. Proprio mentre si invoca il diritto umanitario)

Arcivescovo Jean-Clement Jeanbart, Metropolitan Greco Melchita Cattolico Aleppo
“I media internazionali non figurino correttamente la realtà siriana, si stanno aggiungendo benzina sul fuoco …”.
Arcivescovo Jean-Clement Jeanbart, contattato da Apic all’inizio di questa settimana, ha detto che i cristiani siriani vivono nella paura. L’Arcivescovo Greco Melchita Cattolico di Aleppo, la seconda città più grande vicino al confine con la Turchia, le paure per il futuro delle minoranze in Siria e l’istituzione di un regime nelle mani degli islamisti.
Secondo le informazioni raccolte sul posto, decine di cristiani sono stati uccisi dai ribelli a Homs, provocando l’esodo di alcuni quartieri. “Ora le persone vengono uccise in pieno giorno, rapita da banditi che chiedono riscatti alti … Prima, abbiamo avuto la sicurezza. Oggi, tra quei cristiani che hanno i mezzi e il denaro stanno lasciando “, ha detto al APIC, sottolineando che la situazione è attualmente calma in Aleppo.

L'appello del Papa

Angelus, 12 febbraio 2012



Cari fratelli e sorelle!

Seguo con molta apprensione i drammatici e crescenti episodi di violenza in Siria. Negli ultimi giorni essi hanno provocato numerose vittime. Ricordo nella preghiera le vittime, fra cui ci sono alcuni bambini, i feriti e quanti soffrono le conseguenze di un conflitto sempre più preoccupante. Inoltre rinnovo un pressante appello a porre fine alla violenza e allo spargimento di sangue. Infine, invito tutti - e anzitutto le Autorità politiche in Siria - a privilegiare la via del dialogo, della riconciliazione e dell’impegno per la pace. E’ urgente rispondere alle legittime aspirazioni delle diverse componenti della Nazione, come pure agli auspici della comunità internazionale, preoccupata del bene comune dell’intera società e della Regione.

Benedetto XVI

Emergenza Siria. L’appello del Custode di Terra Santa

27 febbraio 2012

Dopo il cambiamento avvenuto in Egitto, la situazione in cui si trova la Siria indica in maniera inequivocabile come stia trasformandosi il panorama in Medio Oriente. Fino a un anno fa sarebbe stato impensabile prevedere simili scenari.
In questi mesi di grande tensione, quando la Siria è dilaniata da scontri interni e il conflitto sembra assumere, sempre più, le caratteristiche di guerra civile, i francescani, insieme a pochi altri esponenti della chiesa latina, sono impegnati a sostenere i bisogni della popolazione cristiana locale.

La Custodia è presente in diverse zone del Paese: Damasco, Aleppo, Lattakiah, Oronte.
I dispensari medici dei conventi francescani, secondo la tradizione della Custodia, diventano luogo di rifugio e accoglienza per tutti, senza alcuna differenza fra etnie di Alawiti, Sunniti, Cristiani o ribelli e governativi.

In un momento di totale confusione e smarrimento, molte aziende, soprattutto d’import-export, hanno chiuso i battenti. Delle migliaia di turisti, che alimentavano una moderna e florida industria, con un indotto di centinaia di posti lavoro nel settore dei trasporti, alberghiero, servizi, non rimane alcuna traccia.

I produttori agricoli sono in grave difficoltà. L’embargo internazionale impedisce ogni possibilità di esportazione e i prezzi sono crollati. Le fasce più deboli sono colpite in modo ineludibile e subiscono la mancanza di approvvigionamento energetico e di acqua. Nelle grandi città la corrente elettrica manca per diverse ore ogni giorno, se non del tutto; il gasolio è razionato. Tutto ciò crea enormi disagi alla popolazione, costretta ad affrontare le temperature invernali senza possibilità di riscaldarsi.

Stare con la gente, accogliere e assistere chi si trova nel bisogno, senza distinzione di razza, religione e nazionalità. Garantire, con fiduciosa presenza, il servizio religioso ai fedeli perché comprendano l’importanza di restare nel proprio Paese.

Questo rimane il senso della missione francescana. In tempi non così dissimili da quelli in cui Francesco si rivolgeva ai frati esortandoli a mantenere saldi i valori del Vangelo. Nelle sue semplici esortazioni Francesco rifletteva la grazia ricevuta dal Signore e, nell’esperienza di vita quotidiana, testimoniava l’accoglienza della fede, come il bene più caro e prezioso da coltivare e rinvigorire. Noi frati, che ci ritroviamo ricchi di questo straordinario esempio, ereditato senza alcun merito, abbiamo il compito di emulare e diffondere l’insegnamento del nostro maestro alle future generazioni, perché possano proseguire la strada da lui tracciata con immenso amore e umile dedizione.

Chiediamo a tutti gli amici di ATS Pro Terra Sancta di sostenere, con un gesto concreto, i numerosi cristiani siriani e le opere di carità della Custodia di Terra Santa. Gli aiuti raccolti saranno consegnati, tempestivamente, ai frati residenti in Siria, che provvederanno ad utilizzarli in maniera oculata e attenta.

Grati, se potrete diffondere quest’appello, porgiamo ogni augurio di Pace e Bene!

Fra Pierbattista Pizzaballa, OFM

Fonte: www.proterrasancta.org