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domenica 28 dicembre 2025

Une réflexion sur Noël


Pubblichiamo la lettera natalizia di Padre Daniel da Qara lasciandola in francese come ci è giunta: buona lettura agli amici francofoni (e a quelli che usano il traduttore...) Buona Ottava di Natale !

 

da Abuna Daniel Maes

L’empereur Auguste et l’Enfant dans une crêche.
Une réflexion sur Noël

Il y a plus d’un demi-siècle encore, la vie publique dans notre pays et dans le monde occidental était rythmée, pendant plusieurs semaines à la fin de l’année, par une atmosphère de Noël unique. Rues et boutiques s’illuminaient de mille feux. Partout résonnaient les chants de Noël : « Douce nuit, sainte nuit », « Adeste fideles »… Les places de marché, d’ordinaire si animées, laissaient place à une grande crèche et à un sapin décoré. Dans la plupart des foyers, les lumières du sapin et de la crèche, avec Marie, Joseph et l’Enfant dans la mangeoire, réchauffés par le souffle du bœuf et de l’âne, scintillaient.

Les enfants rêvaient d’allumer un feu d’artifice dans le sapin. On récitait tant de beaux poèmes de Noël, évoquant la vie et la lumière, la tendresse et l’amour, l’unité de Dieu avec l’humanité. Et il y avait d’innombrables histoires de réconciliation, touchantes et émouvantes… celles de soldats en guerre qui, abandonnant toute hostilité, célébraient secrètement Noël avec leurs « ennemis ».

De cette atmosphère chrétienne et de son profond message spirituel, nous sommes progressivement passés à un mode de vie laïc et athée. Un père Noël grotesquement commercialisé occupe une place prépondérante. Noël devrait être rebaptisé fête d’hiver. Une crèche avec Marie, Joseph et l’Enfant est jugée trop discriminatoire et insuffisamment inclusive. Certaines communautés religieuses vont même jusqu’à jouer le jeu et placer dans leurs crèches des personnages méconnaissables, susceptibles d’être utilisés à toutes fins, comme on peut désormais le constater sur la Grand-Place de Bruxelles.

Un vaste mouvement woke façonne la vie publique. Que se passe-t-il réellement ? Selon Raynald Secher, spécialiste français de la résistance aux formes de totalitarisme, le mouvement woke est «le dernier wagon d’un mouvement qui débute au XIIIe siècle avec le fameux débat entre la foi et la raison, puis se développe à la Renaissance, s’intellectualise au siècle des Lumières, s’épanouit avec la Révolution française et finalement est repris idéologiquement par la gauche universelle contemporaine. Dès lors, nous pouvons affirmer que le wokisme et le fils naturel du socialisme ». (https://lesalonbeige.fr/aux-origines-du-wokisme/).

Ce mouvement vise à nier la nature et l’unicité de l’humanité, d’un pays et d’une civilisation. C’est une tentative d’effacer la création et l’histoire. Avec cette « tabula rasa », il prétend élever l’homme au rang de dieu pour créer une réalité capricieuse et fantasmée, au gré des modes. Surtout, il cherche à marginaliser Dieu comme Créateur, le Christ comme Rédempteur et son Église comme voie de salut pour tous.

La civilisation chrétienne était jadis la norme, et ce à quoi l’on s’habitue finit par lasser, si bien qu’on cherche autre chose. Et nous voici face à quelque chose de complètement différent : l’humanité et son monde « woke ». Les illusions qu’elle présente sont magnifiques : liberté, toute-puissance et bonheur absolu ! Ce fut une tentative intéressante qui offrit un bref répit, mais soyons honnêtes : elle a échoué ; ce n’est qu’une illusion. Liberté, omnipotence et bonheur se sont en réalité transformés en un esclavage extrême et une misère profonde. Il est temps de reprendre nos esprits et de revenir à la réalité. Écoutons un instant ce qui vit véritablement au plus profond de nos cœurs.

Nous avons des désirs sans fin. En réalité, nous ‘n’avons’ pas de désirs ; nous ‘sommes’ un flux incessant de désirs. Après tout, tous ces désirs, de la possessivité à la soif de pouvoir et d’ambition, en passant par les pulsions sexuelles, ne sont que des expressions concrètes de notre aspiration la plus profonde et indéracinable au bonheur parfait.

Et notre expérience quotidienne nous enseigne que nous ne pouvons jamais pleinement l’atteindre ici-bas. Une fois un grand rêve réalisé, nous aspirons aussitôt à autre chose, car nous demeurons insatiables, aspirant au bonheur parfait. Et la foi chrétienne nous explique pourquoi. Dieu nous a créés ainsi, c’est-à-dire pour Lui, afin que nous trouvions le bonheur parfait en Lui.

C’est le message sublime du récit de la création dans le premier livre de la Bible, la Genèse. Dieu créa le premier être humain à son image et à sa ressemblance afin qu’il puisse entrer librement en communion avec Lui et jouir éternellement de son bonheur parfait. Tentée par le diable, l’homme se rebella et rechercha l’illusion de pouvoir être dieu lui-même. Il rompit l’unité avec Dieu et choisit consciemment une vie limitée dans le temps et l’espace, menant à la mort.

Cette fragilité est inhérente à l’humanité. Jésus nous en a rachetés en s’incarnant, en portant sur Lui toute notre culpabilité, en souffrant, en mourant sur la croix et en ressuscitant. Depuis la création, nous conservons en nous, de manière indestructible, « l’image de Dieu », mais nous ne pouvons retrouver « la ressemblance de Dieu » qu’à travers notre ressemblance avec Jésus, icône parfaite du Père.

L’événement de Noël nous révèle la libération de l’amour de Dieu de l’illusion des désirs humains, inspirés par le diable. Dieu sème son Royaume dans l’histoire humaine, avec humilité et patience. Il nous montre le chemin du bonheur parfait malgré la manifestation de la puissance et de la violence humaines. L’empereur Auguste règne en maître absolu dans son palais, tandis qu’un Enfant sans défense, dans une crèche, dans une étable, s’offre à nous.

Voici la superbe humaine face à l’humilité divine : c’est le royaume de ce monde face au Royaume de Dieu, la cité des hommes et la cité de Dieu. C’est le « kronos » face « kairos ». Le « kronos », le temps ordinaire et profane, nommé d’après le dieu de la mythologie grecque qui dévore ses propres enfants, et le « kairos », le temps libérateur de la grâce et de la rédemption divines.

L’empereur Auguste, dans son palais, menait sa politique par l’illusion du pouvoir, la domination et, finalement, le massacre des enfants. Sous son règne, la naissance de Jésus à Bethléem ne méritait pour lui même pas une mention. Mais l’humilité de Dieu a brisé l’orgueil des Royaumes de ce monde. L’Enfant sans défense dans la crèche a vaincu le diable et apporté la vie et la lumière, la réconciliation et la paix, à tous ceux qui lui ouvrent leur cœur. Le mouvement woke, lui aussi, sera emporté par les flots de l’histoire tandis que le Royaume de cet Enfant, lui, perdure à jamais.

Nouvelles de la communauté

Il a plu régulièrement ces dernières semaines, et nous recevons désormais de l’eau des montagnes jour et nuit. Les Romains avaient déjà aménagé le système de drainage, ce qui nous permet, pour le moment, de ne pas avoir à utiliser notre pompe pour puiser l’eau à 1150 mètres de profondeur.

Nous fabriquons toutes sortes de boîtes décoratives en bois pressé à l’aide d’une machine laser, dans l’espoir de les vendre.

Lever du soleil, 4e dimanche de l’Avent, 21 décembre 2025

Nous avons célébré Noël et ses prières aussi bellement que possible en un seul bloc. Le mercredi 24 décembre, nous avons prié les Heures royales (Primes, Tierces, Sextes, Nones) le midi. À 17h30, en début de soirée, la longue célébration a commencé et s’est terminée à minuit et quart. Nous avons chanté les Vêpres de Noël avec les huit lectures, suivies de l’Eucharistie byzantine. Des jeunes de rite syriaque ont chanté le Notre Père en araméen, la langue de Jésus, que beaucoup connaissent par cœur. L’Eucharistie s’est conclue par une procession et la bénédiction du pain et de l’huile consacrée.

Ensuite, nous sommes allés aux grottes pour la crèche vivante : Joseph et Marie avec l’Enfant, les bergers et les Rois mages. Tout le monde était déguisé et participait. Il y avait même trois agneaux nouveau-nés. Là, les récits de Noël ont été lus en français et en arabe. Un des bergers est passé avec le thé pendant que des chants de Noël étaient entonnés dans toutes les langues. De là, nous sommes retournés à l’église pour les Laudes et l’Eucharistie en rite latin. Grâce à la diversité des offices, nous avons pu célébrer cette liturgie de sept heures avec solennité et ferveur.

Pater Daniel, 26 Décembre 2025

venerdì 26 dicembre 2025

Testimonianza sulla Siria di suor Marta da Azer

 

da TEMPI: Intervista a suor Marta Fagnani, superiora del Monastero Trappista Nostra Signora della Pace di Azer, in Siria


A un anno dal cambiamento politico avvenuto in Siria, il clima è ancora molto teso. Occorre dire che la percezione della situazione cambia abbastanza da zona a zona, anche fra gli stessi cristiani, quindi anche la nostra non può essere che una visione relativa.

Cristiani e musulmani insieme a Natale

Ad Aleppo, ad esempio, dove non vive la minoranza alawita, e dove l’influenza turca si fa sentire, sembra che si percepisca una certa calma, anche se, ad esempio, la presenza dei soldati del governo a protezione delle chiese (dopo l’attentato di Damasco contro la chiesa di Mar Elias) risvegliano un senso di paura, di pericolo. Però ci sono gruppi misti che lavorano insieme nel sociale; all’accensione dell’albero di Natale ragazzi cristiani e musulmani hanno festeggiato insieme. Quindi ci sono segni positivi. 

Ma la nostra impressione, da quanto ci dicono soprattutto i giovani, è che molti cristiani si sentano una minoranza tollerata, con poca possibilità di avere una voce reale nella vita del paese. Del resto questo vale non solo per i cristiani: anche molti sunniti moderati sembrano essere rimasti esclusi dalla direzione del paese.

L’epurazione degli alawiti

oggi sanguinoso attentato nella moschea Imam Ali ibn Abi Talib nel quartiere
Wadi al-Dhahab di Homs durante le preghiera del venerdì degli alawiti

Gli alawiti sono stati per la maggior parte licenziati dagli impieghi statali (scuole, uffici…), figuriamoci se possono avere una rappresentanza politica. I drusi hanno trovato la loro indipendenza, appoggiati da Israele. E i curdi stanno facendo lo stesso, con l’aiuto americano. Insomma una Siria divisa, nonostante i cartelloni pubblicitari nell’anniversario dell’8 dicembre recitassero: «Una sola Siria, un solo popolo». 

Nella nostra zona, che è prevalentemente alawita, la situazione è molto tesa, incerta. A onor del vero dobbiamo dire che, almeno fino ad oggi, noi siamo rispettate, non abbiamo avuto difficoltà se non all’inizio con qualche gruppo armato, che minacciava i nostri operai cristiani che erano stati nell’esercito di Assad. Ma il governo stesso è intervenuto su nostra richiesta. Abbiamo avuto il rinnovo della nostra residenza senza difficoltà. Quando facciamo la spesa nel villaggio sunnita siamo trattate con molta gentilezza e c’è apprezzamento per la nostra presenza. Anche gli alawiti ci percepiscono come un elemento che garantisce sicurezza nella zona. 

Sperare contro ogni speranza 

Noi abbiamo e desideriamo avere buone relazioni con tutti, perché di fatto non abbiamo preferenze, siamo qui per tutti, e vorremmo che i siriani lavorassero insieme per il futuro del loro paese. Preghiamo molto per questo, ma onestamente è un po’ sperare contro ogni speranza. Ci vuole proprio una Luce dall’alto che tocchi le coscienze e i cuori. 

Ma anche se noi stiamo bene, dalla nostra zona – dove sono presenti sia alwiti che sunniti – molte persone se ne sono andate, in Libano o anche più lontano. Molti vivono come sospesi, non si riesce a vedere un orizzonte; anche portare avanti il lavoro è faticoso, le persone non riescono a pensare al domani. Attorno a noi ci sono state violenze, purtroppo molte volte si è trattato di vendette.

L’orizzonte del perdono è assente

Oggi le parti si sono invertite: in passato erano i sunniti a sopportare il peso del governo, soprattutto delle mafie. L’orizzonte del perdono, della riconciliazione (anche se molti si stanno impegnando per questo) sembra assente dalle parole della gente, ed è questo che più preoccupa.  

Ma, in fondo, è questo che molti paesi stranieri volevano. Sono anni che gli interessi internazionali cercano di frammentare la Siria, e ci sono riusciti. Si potrebbe obiettare che, se la popolazione adesso si è così divisa, significa che non era tanto unita neppure prima. Ed è vero. Ma di fatto qualcosa faceva sentire le persone prima di tutto siriane, e solo poi cristiane, sunnite, alawite, druse… C’era in qualche modo un sentimento nazionale comune. Oggi questa Siria non c’è più. La gente attorno a noi, in generale, non ha speranza che «la Siria possa tornare unita». E di fatto la maggior parte ha coscienza che non sono i siriani stessi a determinare la loro sorte, ma gli interessi internazionali. Lo stesso rovesciamento del governo è avvenuto dall’esterno, e questo è evidente per tutti.

Le mani straniere sulla Siria

Ora alcune sanzioni sono state tolte, le frontiere si sono aperte e molti beni prima introvabili e molto costosi ora sono presenti e accessibili. Ma la povertà è ancora altissima, il lavoro non ha avuto una  ripresa, e sempre più persone indigenti ci chiedono aiuti economici e noi non ce la facciamo a rispondere alle varie necessità che ci circondano.  

In questa situazione, si paventa la possibilità che la Siria sia divisa in varie parti confederate. Gli interessi sulle varie zone sono altissimi. Interessi politici ed economici. Qui le opinioni sono molto diverse. Da anni, ancora durante la guerra, si parlava di federazione, e noi siamo sempre state fortemente contrarie. Oggi non ne siamo più così convinte. Perché la gente attorno a noi non vede un’altra opportunità reale per un’esistenza sicura. Certo per i cristiani non è l’ideale, perché sono presenti in tutte le province siriane. E non è l’ideale per questo paese, sarebbe meglio una Siria unita, perché si potrebbe vivere insieme pensando al vero bene, alla vera fede che ci rende tutti uguali davanti a Dio, alla crescita del paese, alla cultura e alla formazione dei giovani. Ma c’è la possibilità che la Siria ritorni un paese per tutti? A questo forse potrebbero rispondere “da fuori”, ma non appare chiaro che cosa costoro vogliano veramente. 

“Sprecare” la vita per il Vangelo

In questa situazione frammentata, che cosa ci facciamo noi qui, perché costruiamo un monastero di pietre e di persone? Facciamo quello che cerchiamo di vivere da ormai vent’anni: “sprecare” la nostra vita secondo la nostra vocazione e quanto ci dice il Vangelo, nella lode a Dio, nella preghiera per tutti, nel lavoro quotidiano. Cercando anche di immaginare un aiuto possibile, soprattutto nel lavoro e nella formazione, che sono l’urgenza vera in questa situazione. Ma soprattutto cerchiamo di vivere il Natale, cioè la contemplazione di un Amore tanto grande da essersi fatto uno di noi.

Nel desiderio che un giorno apriremo gli occhi per rendercene conto, accoglierlo per comprendere a quale speranza siamo chiamati, tutti. Possiamo solo essere qui, cercando di vivere l’oggi con cuore aperto e con la certezza dell’amore di Dio per l’uomo, al di là di tutto.


https://www.tempi.it/siria-suor-marta-fagnani-monastero-azer/



E' Natale: se volete e potete sostenere la presenza delle Monache in Siria, vi ricordiamo che i loro saponi e creme ormai sono disponibili anche in Italia; aiutateci a diffonderli, magari per fare qualche regalino...  Potete scrivere a prodottiazer@gmail.com. Gli amici che se ne occupano (Attilio, Maria, Stefano, Alberto & C) vi aiuteranno.

(Scarica il catalogo

mercoledì 24 dicembre 2025

Buon Santo Natale !

 


Germinavit radix Jesse,

orta est stella ex Jacob,

Virgo peperit Salvatorem:

te laudamus, Deus noster.


AUGURI DI SANTO LIETO NATALE

da ORAproSIRIA

Messaggio natalizio del Card Pizzaballa: questo Bambino appena nato, tanto debole dal punto di vista umano, ha cambiato il mondo

Il cardinale Pizzaballa incensa la Natività di Gesù durante la celebrazione della Messa di Natale nella parrocchia della Sacra Famiglia a Gaza
 

Cari fratelli e sorelle,

il Signore vi dia la pace! E soprattutto, buon Natale!

Quest'anno, come sappiamo, festeggiamo il Natale nel modo più normale possibile, soprattutto a Betlemme, ma non solo! È bello vedere in tutte le nostre parrocchie e comunità l'albero di Natale e il presepe, e tutto ciò che tipicamente abbiamo per le celebrazioni natalizie, e ne siamo felici! Sappiamo che tutti i problemi, siano essi politici, sociali, economici, spirituali, ecc... sono ancora lì, ma è importante anche prendersi questa pausa da tutto il dolore e godersi il Natale, soprattutto per i nostri figli, per le nostre famiglie, per i nostri poveri, e condividerlo tra tutti noi. 

In effetti, abbiamo avuto un anno molto difficile e anche il prossimo anno sarà molto impegnativo. Ma come abbiamo fatto in passato, anche per il futuro, possiamo assicurarvi che saremo presenti, continueremo a servire la nostra comunità e continueremo ad essere come un'unica comunità la luce di Gesù Cristo nella comunità, per portare consolazione, conforto, sostegno e solidarietà ovunque sia necessario. E poi, naturalmente, vogliamo anche essere una voce di verità, per invocare la giustizia e il rispetto dei diritti umani e della dignità di tutti. Perché questo è ciò che celebriamo a Natale, celebriamo il Verbo che si fa carne, celebriamo l'Incarnazione che è qualcosa di reale e concreto:La nostra fede dovrebbe sempre incontrare e toccare la realtà delle nostre vite, sia a livello personale che comunitario.

Ma il Natale ricorda anche a tutti noi una cosa importante. Soprattutto in questo periodo in cui la violenza e l'odio sono il linguaggio comune. In un contesto in cui è comune pensare che se non si usa la forza non si viene presi in considerazione, quindi la violenza, la forza e l'odio sembrano essere il ritornello comune, purtroppo; se non sei forte, se non alzi la voce è come se non esistessi. Il messaggio del Natale è diverso, ci ricorda la via cristiana, Dio entra nella nostra storia e nelle nostre notti, come un bambino appena nato, che è l'elemento più fragile che conosciamo, ma il Natale ci ricorda anche come è il modo di vivere cristiano, specialmente in questo contesto come ho detto. Dio, attraverso Gesù Cristo, entra nella nostra storia, entra nelle nostre notti nella realtà dell'elemento più fragile che conosciamo, un bambino appena nato, che è molto fragile, bisognoso di tutto, dipendente e molto debole. Eppure, questo è il modo in cui entra nel mondo. 

Ma questo Bambino appena nato, che è molto debole dal punto di vista umano, ha cambiato il mondo, e tutte le nazioni e l'umanità sono attratte da lui. Un neonato risveglia in tutti tenerezza e amore, ed è proprio questo ciò di cui abbiamo bisogno soprattutto nel nostro tempo, e noi continueremo ad essere come cristiani un luogo di cura, tenerezza e amore, senza limiti e senza confini; amore senza confini; questo è ciò di cui abbiamo bisogno in questo momento. 

E c'è speranza, perché ho visto in tutte le nostre comunità e anche al di fuori di esse molte persone capaci di essere questa luce di cui abbiamo bisogno, quindi in tutte queste luci fisiche che vediamo a Natale, dobbiamo vedere anche le luci di molte persone e comunità che stanno rendendo visibile con la loro vita e la loro testimonianza, quindi dobbiamo continuare ad essere questa presenza luminosa ovunque ci troviamo.

Buon Natale! Dio vi benedica! Aspettiamo di vedervi tutti a Betlemme per le celebrazioni. E se non potete venire, restiamo uniti nella preghiera e preghiamo per tutti i nostri fratelli e sorelle di tutto il mondo, non abbiate paura e venite a trovarci qui, vi aspettiamo, senza di voi il Natale qui non è completo!

https://www.lpj.org/index.php/it/news/christmas-message-2025

              leggi anche :


Il Natale del patriarca Pizzaballa a Gaza

...... Il patriarca ha iniziato l’omelia con una nota ironica: «Ci sono tanti giornalisti qui oggi. Il Natale di Gaza sembra più importante di quello di Betlemme». Poi ha commentato il brano evangelico che narra la nascita di Gesù in concomitanza con il censimento indetto dall’imperatore Tiberio: «La scena che vediamo a Natale, con la Sacra Famiglia che non trova accoglienza né un tetto, richiama molto quella che è oggi l’esperienza di chi vive a Gaza. Dio entra nel mondo così. Non è l’imperatore Tiberio, con il suo censimento, a decidere le sorti del mondo, ma Colui che non trova un posto che lo accolga. Questo mi ricorda la nostra situazione: siamo portati a pensare che i potenti del mondo decidano per la nostra situazione. In tanti hanno in mente qualcosa per il futuro di questa terra, ma in definitiva saremo noi, il popolo che vive qui a decidere come ricostruire. Vi incoraggio a non perdervi d’animo. Siamo in una fase nuova. Non è più il tempo per sopravvivere, è il tempo di ricostruire. Noi dovremo farlo ispirandoci ai valori cristiani, nello spirito del Natale e di Gesù Cristo. Uno spirito di vita, di tenerezza e d’amore. Qui va tutto ricostruito, le case, le scuole, gli ospedali e così via. Non si tratta di ricostruire solo gli edifici, ma la vita stessa. (…) E si impone con sempre maggiore forza l’interrogativo: cosa facciamo ora? Noi qui vogliamo continuare ad essere comunque un luogo di amore, di fiducia e desiderio di bene. Sono questi i valori che ci sospingono».

«Noi ricostruiremo – ha soggiunto Pizzaballa –. Il mondo a un certo punto guarderà altrove, i giornalisti spariranno, ma voi non resterete soli. Ricostruiremo insieme. Avremo scuole migliori, case migliori. E ci sarà una vita migliore per tutti, anche se ora sembra impossibile. Durante la guerra, qualcuno ha presentato dei piani per costruire a Gaza dei resort. Ma noi viviamo qui e non costruiremo resort. Vogliamo ricostruire la nostra vita come vogliamo noi, mattone su mattone».

martedì 23 dicembre 2025

Una preghiera per Aleppo

 Violenti scontri sono scoppiati tra SDF (Curdi) e fazioni Pro-Governo nei quartieri di ACHRAFIYIEH e Cheikh Maqsoud ad ALEPPO. La situazione della città non è sotto controllo, si segnalano morti e feriti, le responsabilità non sono chiare. L'amico Claude Zerez ci scrive: "Hier la paroisse de Cheikh Maksoud occupée par  les Kurdes a été bombardé par l'armée syrienne. les 100 familles chrétiennes ont passé la nuit aux abris avec leur curé. Je  vous prie de demander à vos paroisses de prier pour ces malheureux. A noter que les Chrétiens de Syrie comptaient 2,5 millions de fidéles en 2011 ne restent que 350 000 aujourd'hui."

Fra Georges Sabe dei Maristi Blu scrive ;

"Ho l'abitudine di iniziare la mia preghiera mattutina condivisa con i fratelli e gli amici per le parole Buongiorno dal cielo di Aleppo. Oggi non posso formulare lo stesso modo. Condivido con voi la traduzione della mia preghiera del mattino:

"Buone da Aleppo?
Quale cielo sei tu, che piove proiettili di odio e distruzione?
Quale cielo sei tu, che ci fa ascoltare la melodia della paura e del panico?
Quale cielo sei tu, che separa i membri di una famiglia e li disperde, impedendo loro di riunirsi sotto un unico tetto?
Quale cielo sei tu, che ci restituisci le esperienze di guerra che cerchiamo di superare e chiamiamo cielo del bene?

I bambini corrono per le strade della mia città minacciati dalle pallottole del cielo, mentre imparano che gli angeli cantano dal cielo la pace per gli abitanti della terra.
Sotto che cielo viviamo, un cielo dai colori mortali che ieri si tingeva di gioia e allegria?
Sotto che cielo viviamo, un cielo che ogni tanto ripete l'atrocità delle sue diffusioni di morte, panico e lacrime?

La mia città è paralizzata perché il suo cielo è pronto in qualsiasi momento a ricordare ai figli della sua terra la sua violenza e farli impegnare ad emigrare verso una terra il cui cielo è sereno, pieno di amore e speranza...
Paralizzato è l'abitante della mia città, in cui si è stabilito lo scoraggiamento...
Non ho più il coraggio di fare gli auguri ai miei fratelli quando siamo alle porte del Natale...
L'albero di Natale è caduto e i suoi rami si sono spezzati, le sue luci si sono spente e la mangiatoia di Betlemme ha perso suo figlio, e le lacrime spuntano dal volto di sua madre...

La stella della speranza è scomparsa, le porte si sono chiuse e sulle pareti della mangiatoia risuona solo un'unica supplica: « Ci basta... basta, basta sangue! Ti supplichiamo Padre nostro che sei nei nostri cieli... »

domenica 21 dicembre 2025

Maristi Blu: Lettera da Aleppo n. 51

 
Aleppo, 14 dicembre 2025
traduzione di fr. Giorgio Banaudi

Cari amici,

Vi invio la nostra lettera n. 51 un anno dopo la caduta di Assad e dell'ex regime siriano e la presa del potere da parte degli ex ribelli islamisti. Questo evento ha così sconvolto la nostra vita quotidiana e reso così incerto il nostro futuro che vogliamo condividere con voi le nostre riflessioni.
In un solo anno, molte realtà sono cambiate nella vita della popolazione siriana, ad ogni livello, dalla sicurezza, l’educazione, la politica, l’economia e sotto il profilo sociologico. E’ stato qualcosa che nessuno si aspettava.

A che punto siamo oggi?
È evidente che la situazione rimane opaca... In effetti, stiamo ancora aspettando la formazione di un parlamento composto da 210 deputati, 70 dei quali saranno nominati dal presidente ad interim. Per quanto riguarda gli altri 140 deputati, sono già stati "eletti" da commissioni elettorali anch'esse nominate dal presidente; Le donne e le minoranze  etniche e religiose sono ben poco presenti, la stragrande maggioranza è dello stesso "colore". La missione principale di questo
parlamento sarà quella di redigere una nuova costituzione per il paese.

Inoltre, tutti i militari, la polizia e molti funzionari pubblici dei servizi pubblici del paese sono stati licenziati. Dal dicembre 2024 risultano disoccupati e senza stipendio. Una realtà che ha stravolto completamente la loro vita familiare e sociale.
Diversi episodi relativi alla sicurezza hanno segnato anche questo primo anno: sulla costa, con gli attacchi alla minoranza alawita, a sud nei confronti della minoranza drusa, mentre nel nord-est del paese i rapporti con i curdi rimangono molto tesi.
A Damasco, il 22 giugno 2025, un terrorista ha aperto il fuoco nella Chiesa ortodossa greca di Sant'Elia contro i fedeli che partecipavano all'Eucaristia e si è fatto esplodere all'interno. L'attacco ha ucciso almeno 25 persone e ne ha ferite 63. Da quel momento, gli agenti di polizia presidiano  costantemente le porte di
tutte le chiese in Siria per prevenire possibili attacchi.

Sono stati decisi cambiamenti importanti nel curriculum scolastico: rimozione dai libri di testo di tutto ciò che riguardava il vecchio regime (foto, parole, immagini), imposizione di 4 ore settimanali di religione per gli studenti musulmani, ecc.
A livello economico, è consentito l'uso di valuta estera, come il dollaro statunitense e la lira turca. Sebbene  non ci sia stato un aumento significativo dei salari, i prezzi stanno salendo vertiginosamente. Fino ad oggi, nonostante i ripetuti annunci dei media, le sanzioni non sono ancora state revocate! [NDR :revocate da USA il 17/12.... vedi articolo in calce ]
Diverse aziende occidentali e arabe hanno annunciato l'intenzione di investire nella ricostruzione del paese, ma in pratica non è stato ancora fatto nulla.

La distribuzione dell'elettricità è migliorata: è passata da 2 a 6 ore al giorno. Ma, nel frattempo, le bollette sono aumentate in modo vertiginoso.
L'Aeroporto Internazionale di Aleppo è stato riaperto: alcune compagnie aeree come quella giordana e turca hanno ripreso i voli. Questa riapertura facilita il collegamento tra Aleppo e il resto del mondo.
A livello politico, la Siria sta riconquistando il suo posto nel mondo. Ciò è dimostrato dalle visite dell’attuale presidente in molti paesi e dal sostegno che riceve dai vari capi di stato.
Sul fronte diplomatico, il Ministro degli Affari Esteri continua i suoi viaggi nelle capitali del mondo per ottenere il riconoscimento del regime e il sostegno al paese. I governi occidentali stanno riaprendo le loro rappresentanze a Damasco.

La cosa più evidente, però è questa paura che si è infiltrata nei cuori dei cittadini: è una domanda sul futuro del paese. Nascono allora numerosi dubbi nella mente delle persone: la nuova costituzione consacrerà uno stato islamico ispirato alla Sharia musulmana? Quale sarà il destino dei diversi componenti del tessuto
sociale siriano?

La visita del Papa in Turchia e Libano
A questo proposito, gli ultimi giorni sono stati segnati dalla visita di Papa Leone XIV nei due paesi confinanti con la Siria: Turchia e Libano.
Durante la sua visita in Turchia, il Papa ha incontrato le autorità religiose cristiane delle varie chiese per celebrare il 1700° anniversario del Concilio di Nicea: un Concilio in cui i vescovi riuniti proclamarono il Credo che recitiamo ancora oggi nelle nostre celebrazioni.
Ha richiamato le autorità turche al rispetto della libertà religiosa e ha sottolineato la necessità di costruire ponti, rifiutare il fanatismo e il fondamentalismo religioso e lavorare insieme per il bene comune, impegnandosi in una diplomazia basata sulla pace e sul rispetto reciproco.
In Libano, proclamando il suo forte messaggio: "Beati i costruttori di pace"; ha invitato i leader politici ad ascoltare il grido dei loro popoli che chiedono la pace.

In contemporanea, proprio due settimane fa, si è tenuta a Damasco una conferenza organizzata dall'ONG cattolica siriana: "La Chiesa, Casa della Carità". Diverse associazioni cristiane provenienti da tutta la Siria vi hanno partecipato insieme alle 4 organizzazioni cattoliche internazionali: l’Opera d’Oriente, Aiuto alla Chiesa che soffre, Misereor e le Pontificie Opere Missionarie.
L'obiettivo era quello di riflettere e proporre soluzioni in risposta ai bisogni più urgenti dei cristiani in ogni zona della Siria; paese nel quale il numero di cristiani è diminuito dell'80% dall'inizio della guerra nel 2011. I vari gruppi di lavoro hanno concordato di dare priorità alle seguenti esigenze: istruzione, salute, abitazione
e occupazione.

Per quanto ci riguarda, come Maristi Blu, rispondiamo con i nostri 14 progetti a tutte queste esigenze e non solo.
Il progetto "I Want to Learn" si prende cura di 120 bambini in età prescolare e dei bambini provenienti da famiglie emarginate. Oltre all'insegnamento, li educa e offre loro uno spazio per lo sviluppo personale e comunitario. Quante volte i genitori hanno espresso il desiderio di vedere i propri figli continuare questa
formazione oltre il livello dell'asilo!

Il progetto di supporto educativo e psicologico "SEEDS" si prende cura di oltre 600 bambini dai 7 ai 14 anni. Un'attività apprezzata da tutti i bambini e dai loro genitori.

Il progetto "Supporto scolastico" aiuta parzialmente i genitori nell'istruzione dei loro figli pagando parte delle rette scolastiche e organizzando lezioni private di recupero in diverse discipline. La novità di quest'anno è quella di aver inserito alcuni giovani accademici nel progetto didattico. In questo modo possono risparmiare qualcosa per gli studi universitari aiutando i più piccoli.

I 4 progetti che riguardano le donne e il loro sviluppo incarnano un desiderio molto chiaro per noi Maristi Blu, quello di confermare un posto importante alle donne, vere operatrici della pace.

Il progetto "Pane condiviso" cucina e distribuisce quotidianamente un pasto caldo per 250 anziani vulnerabili e indigenti over 80. Inoltre, si è instaurato un rapporto molto stretto tra gli anziani e i nostri giovani che portano loro il pasto. Allo stesso modo, forniamo latte a tutti e pannoloni a chi ne ha bisogno.

Il progetto medico continua a supportare le persone malate. Va ricordato che attualmente i costi degli interventi chirurgici e dei medicinali hanno raggiunto somme esorbitanti che nessuna famiglia o associazione può coprire da sola.

Il progetto di aiuto per l'affitto sostiene un numero piuttosto elevato di famiglie sfollate. Va detto che gli affitti stanno aumentando in modo vertiginoso e ingiustificabile. Senza la partecipazione dei Maristi Blu, le famiglie che stiamo aiutando si troverebbero in situazioni ancora più precarie.

Il progetto "Formazione Professionale" ha aggiunto una quarta sessione di formazione per i giovani che desiderano imparare un mestiere.
Tutti gli altri progetti continuano normalmente. Grazie alla vostra generosità e sostegno, migliaia di persone sono sostenute e possono sperare in giorni migliori.

Come riflessione che ci prepara per il Natale, condivido con voi questo estratto dall'Esortazione Apostolica di Papa Leone XIV "Dilexi Te" pubblicata nell'ottobre 2025. È un documento incentrato sull'amore radicale di Dio per i poveri, considerandoli non come oggetti di carità ma come insegnanti del Vangelo. Denuncia le strutture del peccato e la dittatura dell'economia che creano le disuguaglianze, invitando i cristiani a una profonda conversione per vederli come carne di Cristo.

In effetti, il Vangelo mostra che questa povertà toccava ogni aspetto della sua vita. Fin dal suo ingresso nel mondo, Gesù ha fatto esperienza delle difficoltà relative al rifiuto. L’evangelista Luca, narrando l’arrivo a Betlemme di Giuseppe e Maria, ormai prossima al parto, osserva con rammarico: «Per loro non c’era posto nell’alloggio» (Lc 2,7). Gesù nacque in umili condizioni; appena nato fu adagiato in una mangiatoia; e ben presto, per salvarlo dalla morte, i suoi genitori
fuggirono in Egitto (cfr Mt 2,13-15). All’inizio della sua vita pubblica, fu scacciato da Nazaret dopo che nella sinagoga aveva annunciato l’adempiersi in Lui dell’anno di grazia di cui gioiscono i poveri (cfr Lc 4,14-30). Non vi fu luogo accogliente nemmeno per la sua morte: lo condussero fuori da Gerusalemme per la crocifissione (cfr Mc 15,22). È in questa condizione che si può riassumere in
maniera chiara la povertà di Gesù. Si tratta della stessa esclusione che caratterizza la definizione dei poveri: essi sono gli esclusi dalla società. Gesù è la rivelazione di questo privilegium pauperum. Egli si presenta al mondo non solo come Messia povero, ma anche come Messia dei poveri e per i poveri. (Dilexi Te,19)

Che il Bambino di Betlemme ci benedica e ci conceda la sua PACE.
Buon Natale

Fratel Georges Sabe
Aleppo, 14 dicembre 2025

da  SANA: Trump signe un décret mettant fin aux sanctions contre la Syrie

Washington-SANA/Le président américain, Donald Trump, a signé aujourd’hui un décret présidentiel mettant fin au programme de sanctions imposées à la Syrie.

La Maison Blanche a déclaré dans un communiqué sur sa page officielle : « Le décret met fin aux sanctions contre la Syrie, tout en maintenant les sanctions contre Bachar al-Assad, ses associés, les violateurs des droits de l’homme, les trafiquants de drogue, les personnes associées à des activités d’armes chimiques, les membres et associés de Daech les mandataires iraniens ».

La déclaration a ajouté : ‘’Le décret exécutif charge le secrétaire d’État Marco Rubio d’évaluer la suspension des sanctions en tout ou en partie si des critères spécifiques sont remplis, en vertu de la loi Caesar, et permet l’assouplissement des contrôles à l’exportation sur des marchandises spécifiques et l’abolition des restrictions imposées à une certaine aide étrangère à la Syrie ».

Selon le communiqué, Rubio est chargé de revoir la désignation de la Syrie en tant qu’État soutenant le terrorisme, en plus d’explorer les moyens d’alléger les sanctions aux Nations Unies pour soutenir la stabilité en Syrie.

Le communiqué, intitulé « donner à la Syrie une chance de réussir », a déclaré  que  président Trump s’est engagé à soutenir une Syrie stable, unie et pacifique avec elle-même et ses voisins».

Selon le communiqué, le président Trump espère que le nouveau gouvernement syrien réussira à instaurer la stabilité dans le pays et à maintenir la paix

Dans le même contexte, le département du Trésor américain a affirmé que le décret signé par le président Trump concernant la fin des sanctions imposées à la Syrie , vise à lui  donner l’occasion de reconstruire ses relations avec le commerce mondial et de renforcer la confiance internationale.

 https://sana.sy/fr/syria-and-the-world/343078/?fbclid

https://sana.sy/fr/breaking-news/2279401/

sabato 20 dicembre 2025

L'offensiva USA contro ISIS in Siria solleva più domande che risposte

 


da Southfront.press

Decine di attacchi statunitensi hanno colpito obiettivi dell'ISIS in Siria nella tarda sera del 19 dicembre, in quella che Washington ha descritto come una risposta al recente attacco alla città di Palmira che è costato la vita a tre Americani.

In una dichiarazione, il Comando Centrale degli Stati Uniti (CENTCOM) ha annunciato che le sue forze avevano colpito più di 70 obiettivi in diverse località della Siria centrale con l'aiuto di caccia, elicotteri d'attacco e artiglieria.

Le forze armate giordane hanno fornito supporto anche con jet da combattimento, secondo il Comando, che ha detto che l'operazione, soprannominata Hawkeye Strike, ha usato più di 100 munizioni di precisione per colpire armi e infrastrutture dell'ISIS identificate.

"Questa operazione è cruciale per evitare che Daech possa ispirare cospirazioni e attacchi terroristici sul territorio degli Stati Uniti", ha detto il comandante del CENTCOM, Adm. Brad Cooper. "Continueremo a rintracciare i terroristi che cercano di danneggiare gli Americani e i nostri partner in tutta la regione.”

L'attacco di Palmira, che è costato la vita a due soldati e a un interprete, è avvenuto il 13 dicembre, circa un mese dopo che la Siria si è unita alla coalizione internazionale anti-Daech guidata dagli Stati Uniti. L'aggressore era un membro delle Forze di Sicurezza Siriane e, secondo alcune fonti, era persino vicino a uno dei loro alti ufficiali nella regione centrale.

L'amministrazione del presidente Donald Trump ha incolpato l'attacco all'ISIS. Tuttavia, un recente rapporto della CNN suggerisce che non è stato stabilito alcun legame tra l'aggressore e il gruppo terroristico. Quest'ultimo ha gioito per l'attacco senza reclamarlo.

Dopo l'attacco, le forze statunitensi e i loro partner hanno condotto dieci operazioni in Siria e Iraq, con conseguente morte o detenzione di 23 terroristi, secondo il CENTCOM.

Il comando ha anche detto che le forze statunitensi e i loro partner in Siria hanno condotto più di 80 operazioni negli ultimi sei mesi per eliminare i terroristi che rappresentano una minaccia diretta alla sicurezza negli Stati Uniti e nella regione.

L'Osservatorio Siriano per i Diritti Umani ha dichiarato che gli ultimi attacchi degli Stati Uniti – i più grandi dalla caduta del regime dell'ex presidente Bachar al-Assad lo scorso anno – hanno preso di mira siti a Deir Ezzor, particolarmente nei dintorni dell'aeroporto dove l'esercito siriano ricopre molte posizioni.

Sono state colpiti anche un sito dell'ISIS nella regione di Jabal al-Amour distante circa due Km da una base militare siriana e altri a Raqqa, secondo il gruppo di sorveglianza con sede a Londra, che ha segnalato la morte di soli cinque terroristi, tra cui un comandante.

In un post pubblicato su Truth Social, Trump ha dichiarato che l'attacco degli Stati Uniti aveva inflitto una "gravissima ritorsione" all'ISIS, riaffermando il suo sostegno alla Siria e al suo presidente Ahmad al-Sharaa.

"Stiamo conducendo offensive di estrema violenza contro le roccaforti di Daech in Siria, un paese insanguinato e afflitto da molti problemi, ma che ha un futuro promettente se Daech verrà sradicato. Il governo siriano, guidato da un uomo che sta lavorando instancabilmente per riportare la Siria alla sua grandezza, ha il nostro pieno sostegno. A tutti i terroristi tanto malvagi da prendere di mira gli Americani, serve un avvertimento:

"SARETE COLPITI PIÙ FORTE CHE MAI SE ATTACCATE O MINACCIATE GLI USA IN QUALSIASI MODO", ha scritto.

Da parte sua, il Segretario alla Guerra Pete Hegseth ha sottolineato che questi attacchi erano parte di un'operazione limitata, non di una campagna su larga scala.

"Questo non è l'inizio di una guerra, è una dichiarazione di vendetta. "Gli Stati Uniti d'America, sotto il presidente Trump, non esiteranno o vacilleranno mai a difendere il loro popolo", ha scritto Hegseth su X.

"Come abbiamo detto subito dopo questo barbarico attacco, se prendi di mira gli americani - ovunque nel mondo - passerai il resto della tua breve e agonizzante vita sapendo che gli Stati Uniti ti daranno la caccia, ti troveranno e ti uccideranno senza pietà. "", ha aggiunto.

Nella sua unica dichiarazione ufficiale sugli assalti, il Ministero degli Esteri siriano ha sottolineato il suo impegno nella lotta contro Daech, chiedendo sostegno alla coalizione guidata dagli Stati Uniti.

"La Repubblica araba siriana invita gli Stati Uniti e gli Stati membri della coalizione internazionale a unirsi a lei nel sostenere i suoi sforzi per combattere il terrorismo, contribuire a proteggere i civili e a ripristinare la sicurezza e la stabilità nella Regione", ha detto il ministero in un comunicato rilasciato dall'agenzia di stampa ufficiale SANA.

Le offensive dell'America sono discutibili sotto molti aspetti. D'acchito, sembra che si stessero unendo alla volontà dell'amministrazione Trump di ritenere l'ISIS responsabile degli eventi di Palmyra, mentre tutto porta a ritenere che un membro radicale delle Forze di Sicurezza Siriane abbia compiuto l'attacco senza alcun coinvolgimento del gruppo terroristico.

Inoltre, dalla caduta del regime di Assad, i media siriani hanno riferito che l'ISIS ha abbandonato le sue posizioni remote nel centro del Paese per ritirarsi nei centri urbani, diventati sicuri per le operazioni del gruppo terroristico, e molti dei suoi membri si sono addirittura uniti alle nuove forze militari e di sicurezza.

Infine, se il CENTCOM è a conoscenza di tutte queste posizioni del gruppo terroristico in Siria centrale, perché non sono stati presi di mira prima?

L'amministrazione Trump sembra vedere l'attacco di Palmira come un ostacolo alla costruzione di un'alleanza strategica con la Siria. Quindi ora cerca di minimizzare le conseguenze gettandone la responsabilità solo su Daech. Tuttavia, ciò non porrà fine alla minaccia rappresentata dai radicali all'interno delle forze governative siriane, comprese quelle appartenenti a questo gruppo terroristico, per le truppe statunitensi costrette a cooperare con loro.

https://www.southfront.press/massive-u-s-attack-on-isis-in-syria-leaves-more-questions-than-answers-videos/

giovedì 11 dicembre 2025

La Siria un anno dopo Assad: il Terroristan della CIA

 di Davide Malacaria

Un anno fa la caduta di Assad e l’ascesa al potere di al-Jolani, attuale presidente della Siria. Così Kevork Almassian sul Ron Paul Institute ricorda quel regime-change iniziato nel 2011. Una nota che spiega perché l’ex terrorista sia stato accolto a braccia aperte da Washington e dall’Occidente. “Cominciamo con la cronologia”, scrive, “perché già solo questa fa pensare che fin dall’inizio si è trattato di un’operazione di intelligence”.

“Abu Mohammed al-Jolani era in una prigione gestita dalla CIA in Iraq – Camp Bucca – insieme a un altro nome familiare: Abu Bakr al-Baghdadi. Entrambi furono rilasciati all’inizio del 2011. ‘Per una singolare coincidenza’ è proprio allora che inizia la guerra per il regime-change in Siria. Nel giro di poche settimane al-Baghdadi diventa il capo di quello che diventerà l’ISIS e al-Jolani attraversa il confine con la Siria per fondare Jabhat al-Nusra – ufficialmente la filiale di al-Qaeda nel mio Paese”.

Al-Jolani e la sua rete sono identificati come terroristi, c’è anche una taglia che pende sulla sua testa, ma “per oltre un decennio, mentre gli Stati Uniti radevano al suolo intere città in Iraq e Siria per combattere il ‘terrorismo’, per qualche oscuro motivo non hanno mai trovato il tempo o le coordinate per colpire seriamente al-Jolani o la sua struttura di comando”. Ciò perché al-Jolani combatteva “contro un governo che Washington aveva deciso che doveva scomparire: lo Stato siriano di Bashar al-Assad”.

Così, mentre al-Jolani e la sua rete iniziano a imperversare in Siria, ha inizio anche “l’Operazione Timber Sycamore: un programma segreto multimiliardario della CIA che ha fornito armi, denaro e addestramento ai cosiddetti ‘ribelli’ siriani. Questi sono stati spacciati all’opinione pubblica occidentale come ‘opposizione moderata’. Sul campo, quei moderati erano una specie in via di estinzione. Ciò che esisteva in realtà erano fazioni salafite-jihadiste fondamentaliste, con al Nusra al vertice della catena”.

“L’Esercito Siriano Libero (ESL) era la maschera, il logo sui documenti, il marchio che si poteva vendere al Congresso e alla CNN. La vera forza sul campo erano gli uomini di al-Jolani e gli altri gruppi takfiri, che combattevano sul serio, conquistavano territorio e imponevano il loro potere. Le armi andavano ‘ai moderati’ e i moderati le consegnavano magicamente ad al-Qaeda. Tutti a Washington fingevano sorpresa, ma nessuno fermò il flusso”.  “Nel corso degli anni, la maschera è caduta. I funzionari statunitensi hanno iniziato a parlare di al-Jolani come di qualcosa di più di un semplice ex nemico. James Jeffrey, ex inviato di Washington in Siria, ha apertamente definito al-Jolani ‘una risorsa’ per la strategia statunitense […]. Robert Ford, ex ambasciatore statunitense in Siria, ha ammesso pubblicamente di aver collaborato personalmente con al-Jolani per ‘toglierlo dal mondo del terrorismo’ e trasformarlo in un politico”.

“Di recente, l’ex direttore della CIA David Petraeus si è persino seduto vicino ad al-Jolani e gli ha detto: ‘Il tuo successo è il nostro successo’. Cosa ha bisogno di vedere la gente? La firma su un contratto di lavoro? Ma supponiamo, per un momento, che pensiate ancora che sia una forzatura. E qui entra in scena John Kiriakou […] un ex agente della CIA finito in prigione per aver denunciato un programma di tortura [della CIA] e aver fatto i nomi dei torturatori. La sua lealtà non è chiaramente rivolta al dipartimento PR dell’Agenzia”.

Di recente, in un programma Tv Kiriakou ha descritto la situazione di al-Jolani senza mezzi termini: “Il ‘nuovo presidente’ della Siria è un ex membro di al-Qaeda e co-fondatore dell’ISIS; lo stesso uomo è accolto alla Casa Bianca; alti funzionari statunitensi lo incontrano […]; il presidente Trump revoca improvvisamente le sanzioni alla Siria mentre al-Jolani consolida il suo potere, spingendo i siriani, disperati ed esausti, a ballare per le strade. L’unica cosa sensata è che al-Jolani sia una risorsa della CIA, conclude Kiriakou”.

“Quando un ex agente della CIA che ha sacrificato la sua carriera e la sua libertà per dire la verità osserva lo schema e dice: ‘Questo è un nostro uomo’, non si tratta più di una teoria del complotto”.   “[…] Credo che al-Jolani sia stato reclutato a Camp Bucca. La cronologia altrimenti non avrebbe senso. Non si esce da una prigione gestita dagli americani e, dopo poche settimane, si hanno magicamente le reti, i soldi, le armi e la capacità logistica per fondare al-Qaeda in Siria, proprio nel momento in cui Washington e i suoi alleati hanno bisogno di un ariete contro Damasco”.

Ma perché gli Stati Uniti e i loro alleati hanno sostenuto “un uomo simile? La risposta sta in ciò che era la Siria e in ciò che è diventata. Prima di questa guerra, la Siria, nonostante tutti i suoi limiti, era uno Stato integrato. Le persone si identificavano prima come siriane e poi come armene, druse, cristiane, alawite, sunnite, sciite, curde e così via. La sua politica estera era allineata con l’Iran ed Hezbollah, sosteneva i palestinesi e manteneva un atteggiamento di deterrenza nei confronti di Israele. Per Washington e Tel Aviv tutto questo era inaccettabile”.

Da qui il regime-change: “L’obiettivo non era la ‘democrazia’; questa parola era solo la carta del pacco regalo. Il vero obiettivo era rimuovere un governo alleato con l’Iran e sostituirlo con un caos frammentato: un’autorità centrale debole a Damasco, circondata da cantoni settari ed enclavi dominate da signori della guerra, tutti dipendenti da protettori stranieri. Al-Jolani è perfetto per questo ruolo”.   E adesso “un uomo con un lungo passato in al-Qaeda governa la Siria, un incubo per le minoranze: cristiani, drusi, alawiti, sciiti, molti curdi e altre comunità più piccole non accettano il dominio di al-Qaeda. Quindi si ritirano, con le proprie milizie, nei propri cantoni, nei loro mini-stati di fatto, esattamente in linea con le vecchie dottrine strategiche israeliane come il Piano Yinon, che sosteneva apertamente la frammentazione degli stati confinanti a Israele lungo linee settarie”.

Washington ci guadagna il petrolio siriano e il gas dell’area del Mediterraneo adiacente, oltre alla ricostruzione: un affare da “300 miliardi di dollari”. Peraltro, attorno ad al-Jolani si muove “una costellazione di veterani dell’intelligence occidentale e di ONG impegnate nella ‘risoluzione dei conflitti’ che agiscono da intermediari. Gli ambienti dell’MI6 britannico, guidati da figure come Jonathan Powell – ex capo di gabinetto di Tony Blair – svolgono un ruolo centrale nella gestione di questo processo. Powell dirige un’organizzazione chiamata Inter Mediate, specializzata nel ‘dialogo con i gruppi armati’. Dietro il linguaggio umanitario si nasconde un’ingegnosa ingegneria politica”.

“Si dice che una delle agenti di Inter Mediate, una donna di nome Clare Haigh, abbia un ufficio all’interno del palazzo presidenziale siriano e consiglia al-Jolani su come parlare, come vestirsi, come trattare i giornalisti e a presentarsi come un jihadista pentito diventato statista. E poi c’è il Qatar. Ahmed Zaidan, un tempo il giornalista preferito di Osama bin Laden, fotografato mentre sorseggiava il tè con lui e trasmetteva i suoi filmati su Al Jazeera, è ora consigliere personale di al-Jolani”.

Tale la situazione dopo il successo del regime-change, accompagnato da una manipolazione mediatica e da una censura massiva. A subirne le conseguenze, lo stremato popolo siriano.

https://www.piccolenote.it/mondo/la-siria-un-anno-dopo-assad-il-terroristan-della-cia