La guerra in Siria colpisce ancora due giovani di Don Bosco
Ancora una volta la Famiglia Salesiana di Aleppo saluta due giovani dell'oratorio in partenza per il cielo.La tempesta della feroce guerra in corso in Siria ha colpito di nuovo i ragazzi di Don Bosco.
Con tanta tristezza abbiamo ricevuto la notizia della morte dei due giovani fratelli Anwar Samaan e Misho Samaan insieme alla madre Minerva, causata da un razzo caduto sulla loro casa oggi 10 aprile 2015.
Anwar e Misho hanno trascorso la loro fanciullezza e giovinezza nella casa di Don Bosco, e da animatori hanno lasciato nell'animo di tanti un segno di gioia e di amore alla vita. Anwar è il fratello maggiore (nato il 20 luglio 1993) mentre Misho è il minore (07 settembre 1998): due giovani nel fiore della vita.
I Salesiani del Medio Oriente danno le condoglianze alla loro famiglia e a tutti i loro amici e conoscenti.
Preghiamo affinché la pace e la gioia del Signore Risorto raggiunga il cuore del nostro Medio Oriente ferito.
I salesiani del Medio Oriente
http://www.donboscomor.org/it/notizie/2443-la-guerra-in-siria-ancora-colpisce-i-giovani-di-don-bosco
Operatore della Caritas muore sotto i bombardamenti ad Aleppo
Agenzia Fides 9/4/2015
L'operatore di Caritas Siria, Safouh Al-Mosleh, è rimasto ucciso a mezzogiorno di martedì 7 aprile, nel bombardamento che ha centrato la sua casa, situata nella zona di piazza Farhat, dove sono concentrate le cattedrali greco-cattolica, armena e maronita.
Il quartiere, caratterizzato da una forte presenza cristiana, di recente è stato colpito da pesanti bombardamenti da parte dei gruppi ribelli di matrice jihadista che continuano a combattere contro il regime di Assad.
Secondo la ricostruzione fornita da Caritas Internationalis, la famiglia di Safouh Al Mosleh era stata già evacuata, e lui era tornato a casa per un controllo veloce quando l'abitazione è stata raggiunta dai colpi di artiglieria. Safouh aveva circa quarant'anni, apparteneva alla comunità greco-cattolica e aveva iniziato a lavorare per la Caritas da più di un anno.
Secondo informazioni fornite da Caritas Siria e pervenute all'Agenzia Fides, l'intensità del conflitto nel nord del Paese sta aumentando di giorno in giorno, dopo che le milizie jihadiste hanno conquistato la città di Idlib, situata non lontano dalla strada che unisce Aleppo a Damasco.
Secondo informazioni fornite da Caritas Siria e pervenute all'Agenzia Fides, l'intensità del conflitto nel nord del Paese sta aumentando di giorno in giorno, dopo che le milizie jihadiste hanno conquistato la città di Idlib, situata non lontano dalla strada che unisce Aleppo a Damasco.
Aleppo ora è minacciata sia dai jihadisti dello Stato Islamico che da quelli che fanno capo al Fronte Al Nusra, legato ad al-Qaida. Finora, in quella parte della Siria, le due entità jihadiste continuano a essere in lotta tra loro. Anche nella notte tra il 7 e l'8 aprile un attacco kamikaze compiuto da adepti dello Stato Islamico ha colpito postazioni quaidiste a nord di Aleppo, provocando decine di morti, compreso l'emiro Abu Maria, legato ad al Nusra.
Témoignage: frère Georges Sabé, des maristes d'Alep, lance un appel à l’aide au Pape et à la communauté internationale.
Il estime que la ville pourrait bientôt tomber aux mains des djihadistes, tout comme Idleb, contrôlée depuis la fin du mois de mars par le Front Al-Nosra.
Il estime que la ville pourrait bientôt tomber aux mains des djihadistes, tout comme Idleb, contrôlée depuis la fin du mois de mars par le Front Al-Nosra.
En Syrie, la situation s’aggrave à Alep. Les combats se sont intensifiés ces dernières heures. Des quartiers chrétiens ont été attaqués notamment vendredi soir, par des missiles, faisant un nombre de victimes indéterminé. Jusqu’à présent, les chrétiens d’Alep étaient surtout ciblés par des attaques aux mortiers. Les missiles font beaucoup plus de dégâts et montrent que les rebelles disposent d’un armement de plus en plus menaçant. Dans ce contexte de chaos, la communauté des frères maristes d’Alep tente de venir en aide aux personnes sinistrées.
"Depuis bientôt une semaine les quartiers chrétiens de la ville sont en train de recevoir des missiles, et des mortiers. Et récemment, il y a trois jours, la cathédrale maronite, la cathédrale grecque-catholique, et tout le quartier qui les entoure, ont reçu un bombardement massif, ce qui a fait tomber les toits des deux cathédrales, et ont obligé l'évêque grec-catholique à déménager avec tous les bureaux de l'évêché vers un autre point un peu plus sécurisé. Nous sentions que la tension était en train de monter terriblement. Les gens appréhendaient les moments difficiles par lesquels ils allaient passer. Mais hier soir, à partir de 22 heures, sur un autre quartier chrétien de la ville, et j'insiste à dire que c'est un quartier chrétien, donc ça a été bien visé. Il y a eu plusieurs missiles qui sont tombés sur les immeubles, détruisant complètement les immeubles et obligeant les gens à errer dans la rue, à sortir, à essayer de sortir des décombres leurs parents, leurs enfants, et c'est une situation dramatique que nous vivons depuis hier soir, dans ce quartier ou encore résidait la petite communauté chrétienne. C'est affreux, je peux vous dire que c'est horrible, tout ce qui est en train de se passer depuis hier soir.
Nous ne savons pas les conséquences de tout cela et surtout nous ne savons pas comment va évoluer la situation dans les heures qui viennent. C'est vraiment dramatique tout ce qui est en train de se passer, les gens ont perdu leur maison, des gens qui avaient déjà été déplacés une première fois, une deuxième fois, se retrouvent pour une troisième fois dans la rue sans savoir où aller. Ce n'est pas possible que nous puissions continuer à vivre ce drame tel qu'il est, et tel qu'il se présente à toutes nos familles chrétiennes. C'est très grave ce qui est en train de se passer.
Vous savez précisément qui sont les agresseurs ? Nous savons que ce sont les rebelles, les opposants. Je ne peux pas dire si c'est le Front Al-Nosra ou bien si c'est d'autres rebelles mais nous savons que ce que des hommes armés sont en train de tirer actuellement, ce ne sont plus des mortiers, ce sont des missiles. Et les missiles ont une capacité de destruction terrible. Nous avions accepté, supporté que des mortiers tombent mais maintenant avec les missiles et donc une destruction massive de ces quartiers c'est une vraie menace pour les populations. A travers votre radio, je lance un appel à Sa Sainteté : il faut bouger. Nous avons accueilli en communauté des familles qui depuis hier, dans la nuit, ont dû évacuer leur maison pour essayer de trouver un refuge, et nous nous retrouvons dans une situation vraiment terrible. Je vous disais que je voulais faire un appel à Sa Sainteté : aidez-nous ! Aidez-nous ! S'il faut que les chrétiens restent au Moyen-Orient, s'il faut que nous restions à Alep en tant que chrétiens, on a besoin de toute l'aide, que ça soit publique, politique, humaine, pour sauvegarder la toute petite minorité qui reste à Alep.
ctuellement à Alep, est-ce que vous avez une idée du nombre de chrétiens qui restent à Alep, et du nombre de victimes de ces dernières attaques? Je ne saurai pas vous dire le nombre exact parce qu'il y a une hémorragie terrible qui sévissait dans la ville depuis un certain temps. Mais je peux vous assurer que, aujourd'hui, beaucoup de personnes ont pris le chemin de partir de la ville après les évènements de la nuit. Beaucoup ont exprimé la volonté de quitter la ville et de partir. Je sais qu'il y a des gens qui sont encore sous les décombres, je sais qu'il y a des gens blessés qu'on emmène aux hôpitaux jusqu'à maintenant, mais il n'y a aucune statistique. La vision rappelle un peu une vision apocalyptique, de la capacité de détruire, et de faire peur, et de créer chez les gens une peur horrible. En tant que frères nous essayons dans la mesure du possible d'accueillir dans nos communautés des familles réfugiées, qui emmènent le peu de choses qu'il leur reste. On accueille les enfants, on accueille aussi les adultes pour essayer de sécuriser un peu le drame qu'ils sont en train de vivre
ctuellement à Alep, est-ce que vous avez une idée du nombre de chrétiens qui restent à Alep, et du nombre de victimes de ces dernières attaques? Je ne saurai pas vous dire le nombre exact parce qu'il y a une hémorragie terrible qui sévissait dans la ville depuis un certain temps. Mais je peux vous assurer que, aujourd'hui, beaucoup de personnes ont pris le chemin de partir de la ville après les évènements de la nuit. Beaucoup ont exprimé la volonté de quitter la ville et de partir. Je sais qu'il y a des gens qui sont encore sous les décombres, je sais qu'il y a des gens blessés qu'on emmène aux hôpitaux jusqu'à maintenant, mais il n'y a aucune statistique. La vision rappelle un peu une vision apocalyptique, de la capacité de détruire, et de faire peur, et de créer chez les gens une peur horrible. En tant que frères nous essayons dans la mesure du possible d'accueillir dans nos communautés des familles réfugiées, qui emmènent le peu de choses qu'il leur reste. On accueille les enfants, on accueille aussi les adultes pour essayer de sécuriser un peu le drame qu'ils sont en train de vivre
Et la ville est vulnérable à une entrée des djihadistes? Une entrée des djihadistes en ville aujourd'hui ça vous parait possible ? Oui tout à fait, il y a des incursions en ville depuis une semaine, c'est très menaçant, ce qui s'est passé hier était un prélude à une avancée, et les gens ont vu l'exemple d'une autre ville du nord-ouest de la Syrie, Idleb, qui a été complètement envahie par les djihadistes. Les gens ont peur que ce soit d'un moment à l'autre une invasion totale avec tout ce qui pourrait arriver comme conséquences. On a dans notre arrière-pensée les images de Mossoul et ça revient à la conscience de chacun de se voir dans les rues. Nous savons très bien que nous sommes encerclés de tous côtés. Ces forces pourraient détruire l'unique voie, l'unique chemin qui pourrait nous faire sortir de la ville.
C'est un Samedi Saint pour toute l'Église orthodoxe, et aujourd'hui nous sommes en train de vivre vraiment le drame de la Passion. Je ne sais pas si on peut parler pour la ville d'Alep d'une possible espérance. Nous sommes en train de subir vraiment un Calvaire. Et je voudrai aussi dire au Saint-Père, de tout mon coeur: nous avons besoin de vous !