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venerdì 5 ottobre 2012
"E per favore non venitemi a dire che si tratta di una battaglia per la libertà, perché sarebbe una bestemmia”
“Il cuore dei siriani sta sanguinando. Le immagini del mercato di Aleppo in fiamme e delle esplosioni in piazza Saad Allah al Jabri sono su tutti gli schermi, la gente è incredula”: in queste poche parole affidate all'agenzia Misna mons. Giuseppe Nazzaro, vicario apostolico di Aleppo, riassume la tristezza e il dolore di una città ferita come mai prima durante i lunghi mesi di conflitto. “La situazione non migliorerà fino a quando le potenze straniere continueranno ad inviare armi e finanziamenti ai rivoltosi” afferma dal canto suo mons. George Kassab, arcivescovo della chiesa siro-cattolica ad Homs, altro epicentro di violente battaglie nei mesi scorsi. “Di qualsiasi cosa stiamo parlando, a pagarla sono i civili disarmati intrappolati tra due fuochi. E per favore non venitemi a dire che si tratta di una battaglia per la libertà, perché sarebbe una bestemmia”. (R.P.)
http://it.radiovaticana.va/radiogiornale14.asp
martedì 2 ottobre 2012
"VOGLIAMO SOLAMENTE AVERE LA LIBERTA' DI CONTINUARE AD ESSERE CRISTIANI IN SIRIA"
L'AMMINISTRATORE APOSTOLICO NAZARO: "ABBANDONATI NELLE MANI DEI SALAFITI"
DA AVVENIRE 26 settembre
2012 di Andrea Avveduto
La prospettiva di un Medio Oriente in mano ai fondamentalisti islamici preoccupa molto il prelato francescano ex Custode di Terra Santa. «Dobbiamo capire che dietro a questa guerra civile c’è un interesse economico altissimo». Monsignor Nazaro cita il testo di Alfredo Macchi “Rivoluzioni S.P.A” e rimprovera un Occidente miope e ripiegato su se stesso: «La Russia, secondo me, fa bene a tenere la sua posizione pro-Assad, mente la debolezza dell’America è sconcertante». Non si tratta semplicemente di tapparsi il naso – spiega – e tifare per un ritorno allo status quo, al responsabile del vicario apostolico interessa innanzitutto avere la libertà: «Non voglio dire che Assad stia facendo bene – racconta – io desidero semplicemente un governo che mi dia la possibilità di vivere tranquillo e in pace come ho sempre fatto».
La preoccupazione di monsignor Nazaro è rivolta soprattutto alla condizione dei cristiani siriani, accerchiati da entrambi le parti e sulle spalle il peso di scegliere da che parte stare. «Ma poi di quali cristiani stiamo parlando? Non ci sono più cristiani in Siria». E in polemica con la stampa internazionale, rafforza il concetto: «Ho anche letto che hanno cominciato a prendere in mano le armi: scherziamo? Ma che idiozie scrivono sui giornali? I cristiani hanno paura di uscire per la strada».
Monsignor Nazaro è preoccupato: i recenti sviluppi del conflitto non gli hanno permesso di lasciare il Paese neppure per andare in Libano, alla visita apostolica del Santo Padre. E negli occhi si legge tutta la rabbia e lo sconforto di chi non guarda con fiducia al futuro. «Comunque guardi – conclude –, è una storia che si ripete, come è stato per l’Iraq: noi occidentali abbiamo la mania di esportare la nostra democrazia, ma questi Paesi non sono pronti per l’idea che abbiamo noi del concetto di democrazia».
http://www.avvenire.it/Mondo/Pagine/nazaro-abbandonati-nelle-mani-dei-salafini.aspx
Titolo
Articolo
domenica 30 settembre 2012
Aleppo: Il Convento dei Francescani incendiato, i Souk della Città Vecchia dati alle fiamme
Aleppo - Venerdì 28 Settembre, 2012 (10:15) -
Abbiamo appena appreso che il Convento francescano di S. Antonio di Padova di Aleppo (Ghassanieh) è stato attaccato e bruciato da orde di armati dell'esercito siriano "Free". Nel convento era incluso un ambulatorio medico e un reparto di maternità.
Abbiamo appena appreso che il Convento francescano di S. Antonio di Padova di Aleppo (Ghassanieh) è stato attaccato e bruciato da orde di armati dell'esercito siriano "Free". Nel convento era incluso un ambulatorio medico e un reparto di maternità.
VOCI DA ALEPPO
LE SOFFERENZE DEI CRISTIANI. AL CUORE DELLA VIOLENZA, GESTI DI CORAGGIO E DI UMANITA'
Nuit cauchemardesque.
Alep - Vendredi 28 Septembre 2012 (8h30) -
Etant donné le retour de l'électricité et du réseau Internet, nous pouvons à
nouveau dire au monde que les gens ici vivent des heures de cauchemar ; la nuit
fut indescriptible. La panique des enfants était à son paroxysme
; il a fallu leur administrer des calmants afin de pouvoir dormir. Des sédatifs
aux enfants ? Vous rendez-vous compte ? Les femmes quant à elles ont passé la
nuit en larmes.
Ce fut sûrement la nuit la plus
meurtrière que nous ayons vécu ; les obus tombaient toutes les minutes sans
relâche. L'armée patriotique syrienne a donné ordre de ne pas laisser les
maisons, de peur que les bandes armées n'occupent les immeubles. Ces dernières
annoncent aux minarets des mosquées qu'Alep doit choisir : Se rendre ou être
entièrement détruite [Ce sont les démocrates qui parlent ainsi ; ceux qui nous
sont promis par certaines puissances]. Malgré tout, nous croyons que Notre
Seigneur Jésus est avec nous. Il ne peut être avec ces barbares, pour
l'essentiel, étrangers qui nous assènent des obus toutes les minutes.
Menaces
extrêmes sur les Chrétiens d'Alep qui sont désarmés.
Alep - Jeudi 27 Septembre 2012
(19h40) - Nous venons d'apprendre par un témoin direct que des criminels
"masqués" membres de l'Armée Syrienne "Libre" et appuyée
des Salafites ont enlevé 15 chrétiens dans le quartier de Sulaimanieh ; il les
ont abattus de sang froid puis les ont jetés sur la chaussée, à titre d'exemple
pour les chrétiens d'Alep.
Combats
très féroces à Alep ; tous les quartiers chrétiens bombardés et menacés par
l'ASL.
Alep - Jeudi 27 Septembre 2012 (19h) - Depuis
16h. des dizaines d'obus tombent sur tous les quartiers chrétiens d'Alep en
particulier sur Sulaimanieh et Azizieh, Midan...
L'Armée Syrienne "Libre" (ASL) a
déclaré que le compte à rebours était à zéro et que l'heure fatidique était
arrivée pour la destruction d'Alep.
Des centaines d'hommes armés, sans autre idéal
que le meurtre, se rapprochent des quartiers chrétiens en provenance des
localités d'Idlib et de la banlieue alépine; ils essayent d'aider la dite Armée
Syrienne "Libre". L'ASL tente d'assiéger Alep mais l'armée, avec ses
hélicoptères, bombarde les hordes armées.
Les familles chrétiennes se
regroupent, forcées de traverser les voies jonchées de cadavres. Notre
correspondant nous informe que 23 personnes de sa famille l'ont rejoint dans sa
maison. Les médecins coupent leur téléphones portables, car l'ASL recherche les
chirurgiens pour les obliger, par la force, à les accompagner pour aller
soigner les blessés. La situation est gravissime. En dépit de cela, la foi en
la Providence Divine résiste.
Au
coeur de la violence, des gestes de courage et d'humanité
samedi 29 septembre 2012 Alep :
Au milieu de la violence et de la désorganisation,
des haines et des mensonges, des pleurs et des désespérances, Alep offre
toujours à ses habitants des gestes d’espoir.
Un obus tombe le 27 Septembre dans
l’appartement d’une famille chrétienne, belle, paisible, en pleine jeunesse.
Nous vous parlons de Raymond, de Marie et de Joelle leur fille ; ils ont un
petit garçon qui est sorti pour acheter des sucreries ; durant ces quelques
minutes d’absence du petit, un obus les frappe dans leur appartement. Ils sont
atteints. Marie l’épouse et Joëlle leur fille tombent et ne se relèvent pas ;
elles décèdent sur le coup. Raymond grièvement blessé doit être immédiatement
emmené à l’hôpital. Qui va le faire ? Ce sont leurs voisins musulmans qui se
dévouent.
Au
premier hôpital visité, le Médecin-Chef refuse de recevoir le blessé. Scandale ! mais sans réfléchir, les ambulanciers de circonstances
repartent avec le blessé pour « l’hôpital national ». A l’arrivée une dizaine
de volontaires se précipitent pour donner leur sang afin de sauver le
malheureux ; aucun chirurgien n’ose apparaître à l’exception d’un seul qui se
propose d’intervenir en catimini [car les chirurgiens craignent d’être saisis
de force pour soigner les combattants]. A Alep, le système d’assurances
sociales ne fonctionnant plus, ce sont les mêmes voisins, ambulanciers et
musulmans qui prennent sur eux les frais de médicaments. Ils ne s’arrêtent pas
à ce geste puisqu’ils repartent en direction du premier hôpital pour y faire
mettre le chirurgien indigne à la porte.
Cet autre récit concerne un homme,
qui a fait parti des services secrets. A présent, il est reconverti dans la
production de pain ; il en fabrique pour aider. Il en produit une trentaine de
kilo par jour ; il y a lieu de dire que le pain étant très prisé, il faut
parfois attendre entre 5 et 8 heures pour acheter un kilo de cette denrée. Un voisin musulman lui
achète sa production pour la faire distribuer gratuitement aux pauvres
chrétiens.
Laisser nous vous relater ce fait. En
l'absence du Croissant rouge, paralysé, une petit équipe composé d'un
moine-prêtre et d’un Imam accompagnés de jeunes garçons et filles volontaires
traversent sous le feu, les quartiers de « Midan » et « Sulaimanieh » pour
aller aider, sauver, et rendre visite aux détenus des prisons ou pour porter à
manger à ceux qui ne veulent pas laisser leur maison par crainte de vols.
On ne vous a pas encore parlé du
Frère Georges Sabeh, un Frère Mariste qui a ouvert son couvent pour recevoir
les familles réfugiées provenant des quartiers chrétiens. On ne vous a pas
mentionné le Couvent des Jésuites, Saint Vartan ou celui des Franciscains et
même encore les Mosquées qui sont ouvertes à tous pauvres dans le besoin. Le bon samaritain de
l’Evangile avait-il fait la distinction entre la religion, l’ethnie ou la
couleur ?
Toujours
fidèles, toujours nobles et fiers, les bédouins de Deir Hafer qui se trouvent
dans le rif-Est d’Alep, n’hésitent pas à traverser plusieurs barrages de l’ASL,
en risquant leur vie, pour venir porter blé, légumes, olives et moutons aux
réfugiés chrétiens.
Nous devons une pensée particulière à
tous ces soldats de l’armée syrienne tombés en portant secours aux civils.
Mais
enfin seriez-vous autant touché que votre rapporteur par cette invitation de
l’Imam de la Mosquée du quartier qui a invité un chrétien à donner son
témoignage sur la Vierge mais aussi sur l’Islam tel que perçu par un chrétien ?
Oui. Cette rencontre aura lieu lundi prochain 1er Octobre 2012 à la Mosquée
même, à Alep.
Témoignage
et exemple du dialogue des civilisations et des religions qui est vécu ici en
Syrie, de manière profonde et qui forme la particularité de ce pays. Si le
Liban est un message de convivialité islamo-chrétienne, la Syrie est un modèle
de dialogue authentique et profond entre l’islam et le christianisme.
Alep
: périls et consolations.
vendredi 21 septembre 2012
Durant les sept semaines écoulées,
Halab [Alep], une des cités les plus anciennes de notre histoire, est restée
sans communications. Quelle misère ce fut....Le peuple et les autorités étaient
persuadés que la ville serait pacifiée en une semaine car nul ne s'attendait à
voir surgir autant d’éléments armés et autant de truands étrangers. On avance
le chiffre de 60.000, dont 80% seraient venus d’autres pays et un grand nombre
se reconnaissant salafistes de la mouvance d'al-Qaïda.
Si au début de la bataille, qui porte
son nom, la majorité de la population d’Alep avait montré de la sympathie à
l'égard du régime, une petite partie, dans certains quartiers, ne s'était pas
privée de soutenir l’Armée Syrienne « libre ». Mais aujourd’hui, ceux-là même
qui avaient espéré dans la "démocratie" promise, regrettent amèrement leur choix initial car
ils ont pu voir de leurs yeux les crimes et les destructions occasionnés par
ces bandes armées. Comment ont-ils pu espérer à l'avènement d'une démocratie au
bout du fusil promise, avec l'appui de leurs parrains, par ces éléments armés
plus formés à détruire qu'à construire : "Oui, la fin ne justifie pas les
moyens"; la démocratie ne peut supporter tant de crimes et de destructions
commis en son nom.
Sur le terrain, l’ASL avait réussi à
pénétrer le quartier des services de sécurité à Alep. Les habitants de la ville
ont alors assisté à des batailles presque confraternelles ; que d’argent
déversé aux "rebelles" de l’ASL pour que leurs bandes tuent leurs
"collègues" de la sécurité ?
Dans les premières semaines de la
bataille, l’ASL avait pu également profiter de la présence d'observateurs de
l'ONU pour pénétrer les vieux quartiers, pensant que l'armée syrienne ne
pourrait les en déloger de peur de porter atteinte aux bâtiments et aux
familles de ces quartiers.
Actuellement, la bataille fait rage,
mais cette fois les unités d’élite de l’armée syrienne sont venues renforcer
les troupes déjà présentes sur place.
On estime qu’à la caserne de Hanano,
l’Armée Syrienne « Libre » a perdu plus que 2000 hommes mais curieusement elle
semble continuellement alimentée en effectifs.
La plupart des églises du quartier de
Jdeideh ont été bombardées et saccagées par les bandes armées. La brutalité de
ces dernières, n’empêche pas l’armée syrienne de progresser sur le terrain
toutefois la progression est très lente.
Lorsque l’ASL est entrée dans le
quartier à majorité chrétienne de Midan, de nombreuses familles ont pris peur
et sont allées se réfugier auprès de proches dans d’autres parties de la ville
ou encore dans des villages proches d’Alep, Qnaeh et Ya’coubieh. En revanche,
les familles aisées ont pour la plupart quitté le pays en direction du Liban,
de la Jordanie ou même de l’Europe. Dans l’ensemble, on estime à 35% les
chrétiens qui ont quitté la vile d’Alep.
Les sorties d'Alep ne sont plus
possibles ; la route de l’aéroport est contrôlée par l’ASL qui n’hésite pas à
enlever les jeunes gens dans le but de les incorporer à leur troupe ou pour
obtenir des rançons en échange de leur liberté.
Pour les chrétiens, rester sur place
comporte des risques :
économiques dus à l’absence de
travail ; les usines étant fermées faute d’activité.
d'être contraints de vendre les
quelques biens de famille restants afin de continuer à vivre.
d'être pris en otage par les
salafistes déambulant dans les rues avec leur drapeau noir et déclarant
ouvertement « il n’y a pas de place pour les alaouites et les chrétiens ».
le risque de dhimitude à l’égal de ce qui
s’est produit dans d’autres pays ; l’Egypte n’y est-elle pas en voie ?
Quant aux lignes de front, elles
n’ont pas beaucoup bougé. Les positions des belligérants sont plutôt stables et
pour les deux protagonistes, la bataille d'Alep demeure décisive du sort de la
Syrie ; cela explique la détermination des deux parties. Le bruit court que
l’ASL se cramponne à Alep car elle aurait reçu des instructions du Qatar et
d’Arabie-Saoudite de ne quitter la ville qu’une fois celle-ci détruite.
Désormais, chrétiens et musulmans,
sont forcés d’espérer la victoire de l’armée syrienne dans cette bataille
d'Alep car bien peu de citoyens se reconnaissent dans ces bandes armées.
Alep,
il faut le dire, est coupé du reste du monde. Bien peu de marchandises rentrent
dans la ville qui jusqu’à peu était un des nerfs commerciaux de la Syrie.
[Ici,
notre correspondant a du interrompre son témoignage car l’heure de la coupure
d’électricité était arrivée. Il a renvoyé la suite le lendemain.]
Cela
fait bientôt deux mois que nous sommes sans « Mazout ». Les stations d'essence
ont été fermées par l'armée syrienne pour dégager les routes et raréfier
l’approvisionnement des bandes armées. Le gaz nous vient d’autres villes ; il
est vendu au marché-noir. Le prix de la bouteille est passé de 300 livres
(€3,44) à 5500 livres syriennes (€53). Quant à l’essence, son prix se situe à
300 livres (€3,44) alors qu’il était il y a quelques mois à 50 livres syriennes
(€0,57).
Au cours des dernières semaines, nous
avons connu une coupure d’électricité qui a duré une semaine et des
interruptions dans la distribution de l'eau durant de longues heures
quotidiennement, en raison du bombardement par l’ASL des centres de
distribution
En dépit de cette tourmente et des
francs-tireurs postés au haut des immeubles, les églises sont pleines de
fidèles. Même les plus récalcitrants d'autrefois se déplacent pour la « Maison
de Dieu », pour appeler le secours du Très-Haut. A l’entrée des églises se
tiennent désormais des « comités populaires en armes » ; ils sont soutenus et
financés par l’armée et leur rôle est de protéger la population.
Malheureusement beaucoup d’entre-eux ont été abattus par les éléments armées de
l’ASL.
Quant aux écoles d’Alep, près de 20 %
ont été détruites alors que 60% des bâtiments scolaires sont occupés par les
refugies qui proviennent des quartiers détruits ; il faut dire que même les
écoles privées sont menacées par l'Armée Syrienne « libre »; aussi la reprise
scolaire n’a-t-elle pas eu lieu à Alep.
L’Université est également close. Les
examens de l’année dernière ne se sont pas tenus et les cours de cette année ne
sont pas près de reprendre.
A Hanano, les bureaux du recrutement
pour le service militaire ont été détruits. Les banques sont dans l’incapacité
d’ouvrir leurs portes en raison des menaces constantes émanant des bandes
armées à l’affut des mauvais coups. La police est inexistante, le non-respect du code de
la route est indescriptible. Des milliers de maisons sont
construites de manière illégale, un peu partout dans le pays.
Les familles sont divisées et nous
assistons à des situations dramatiques puisque dans une même famille des membres
se rangent avec le régime, d’autres avec l’ASL. Les frères s’entretuent parfois
et font sauter la maison de l’autre, des autres. A Midan comme à Salah-Eddine,
les agents de l'ASL se font les serviteurs des bandes de voleurs qui leur
donnent 100.000 livres syriennes (€1200) pour vider un immeuble pour leur
compte. Les magasins aussi sont vidés. Un souk de receleurs a vu le jour ; il
est communément appelé « al-Souk el Haramiyyeh ». On y vend des machines
domestiques, réfrigérateurs, télévisions et autres équipements…à des prix très
modiques.
Toutes ces violences n’ont pas
nécessairement affecté les relations islamo-chrétiennes. Celles-ci demeurent
normales entre les familles ; toutefois les salafistes sèment la terreur. Au
contraire et paradoxalement, les familles se sont rapprochées ; tous les soirs,
on les voit se réunir sur les terrasses des immeubles partageant la soirée
jusqu’à une heure avancée de la nuit.
C’est ainsi que dans notre immeuble,
une quinzaine de familles chrétiennes, musulmanes, kurdes, alaouites,
arméniennes, passent la soirée ensemble ; elles partagent le pain et plus
généralement le repas du soir, s’entraidant pour les funérailles de l’un ou de
l’autre et allant jusqu’à prier ensemble chacun à sa manière selon ce que lui
enseigne sa religion.
On reconnait là, la Syrie de la
tolérance que nous avons toujours connue. Ces moments multiconfessionnels sont
une vraie consolation.
Chrétiens
et musulmans ensemble, nous voici unis à aider les familles réfugiées qui sont
entassées dans les classes des écoles à se pourvoir en nourriture ; les soldats
de l’armée syrienne y sont bien accueillis ; ils sont reçus et reçoivent une
aide morale des familles.
Des médecins chrétiens et musulmans,
solidaires au milieu de ce drame, donnent leur temps et se dévouent
gratuitement.
Peut-on terminer ce message au monde,
soucieux de justice et de compassion sans évoquer la visite de Benoit XVI au
Liban ; peut-on passer sous silence ses messages (espérance, foi et attachement
à la terre) en direction de la Syrie qui ont mis du baume dans le cœur des
chrétiens et des musulmans.
Homs - 13-14 Septembre 2012 - Les "Brigades
Al-Farouk" ont incendié, dans la nuit du 13-14 Septembre 2012, l'évêché syrien
catholique et son Eglise qui se trouvent dans le quartier d'al Hamidiyeh à
Homs.
venerdì 28 settembre 2012
Il Custode di Terra Santa invita ad aggiungere formule di invocazione ed intercessione pro-Siria nella recita quotidiana delle Ore. Aleppo a ferro e fuoco.
Le preghiere “pro Siria” della Custodia di Terra Santa
Nelle circostanze date, e “prevedendo tempi ancora più difficili”, padre Pizzaballa ricorda ai suoi confratelli che “la nostra unica risorsa… è rivolgere il nostro sguardo al Padre di tutte le Misericordie, e lasciarci guidare da Lui”.
continua qui la lettura : http://www.fides.org/aree/news/newsdet.php?idnews=39947&lan=ita
Il Direttore delle POM: “Aleppo a ferro e fuoco, senza elettricità: emergenza umanitaria”
Agenzia Fides 28/9/2012L’atmosfera è molto tesa. Questa mattina alle 10 gruppi armati di ribelli sono entrati nel quartiere di Sheik Maqsoud, ad Aleppo, dove abitano molti curdi e cristiani, e ci sono intensi combattimenti. Nel nostro quartiere cristiano di Suleimanye ho contato 18 forti esplosioni. Gruppi di ribelli sono penetrati anche in altri quartieri cristiani come Jabrie e quindi la vita per la popolazione civile, in mezzo al fuoco incrociato, è in serio pericolo”: è la drammatica testimonianza rilasciata all’Agenzia Fides da p. Jules Baghdassarians, sacerdote greco cattolico di Aleppo e Direttore nazionale delle Pontificie Opere Missionarie (POM) in Siria, mentre le forze di opposizione hanno annunciato l’avvio della “battaglia finale ad Aleppo”.
P. Baghdassarians spiega a Fides: “I civili innocenti continuano a morire: ieri una madre cristiana armena e una sua figlia di 6 anni sono state uccise, mentre il padre è gravemente ferito all’ospedale. Nei giorni scorsi abbiamo contato 15 vittime nella nostra comunità greco cattolica. Da due giorni non abbiamo elettricità: è una conseguenza dell’intensificarsi dei combattimenti. Gruppi armati si annidano nei palazzi dei civili: la popolazione è terrorizzata”, riferisce il sacerdote.
In tale tragica situazione, c’è “una reale emergenza umanitaria: migliaia di profughi sono ammassati nelle scuole e ad occuparsi di loro sono preti cristiani di tutte le confessioni, che portano cibo e assistenza. I cristiani sono mobilitati soprattutto per l’opera umanitaria, portando aiuti ai profughi che sono soprattutto famiglie musulmane”
Il Direttore nazionale lancia un accorato appello: “Chiediamo al mondo intero un sussulto di coscienza: fermate la guerra, fermate il commercio di armi, donateci la pace. Come ha detto il Papa, l’unica strada possibile per porre fine al bagno di sangue in Siria è la riconciliazione”.
http://www.fides.org/aree/news/newsdet.php?idnews=39944&lan=ita
giovedì 27 settembre 2012
"Riconciliazione con la totalità della Nazione, vivendo piena cittadinanza nel rispetto delle altre religioni, lavorando per costruire una Patria pluralista che rispetti la libertà religiosa, vertice di tutte le libertà"
LE PENE E LE GIOIE DI MONS. SAMIR NASSAR
Ecco il messaggio che ci rivolge oggi l'arcivescovo Samir Nassar, arcivescovo maronita di Damasco. Condividiamo la sua gioia (ordinazione diaconale in vista del sacerdozio di Maroun, avvenuta a Damasco il 23 settembre) e la sua sofferenza.Trascriviamo il messaggio così come è giunto.
BENOIT XVI est venu au Liban le 14-16 septembre 2012 pour remettre aux Chrétiens d’Orient l’Exhortation Apostolique : Ecclesia in Medio Oriente, fruit du Synode tenu à Rome « en Octobre 2010…
Cette visite fut une réussite populaire, officielle, médiatique et ecclésiale à tout niveau.. Et ceci malgré le film sur le prophète MOHAMMAD lancé le 11 septembre et qui a embrasé le monde islamique à la veille de la visite papale. Les musulmans libanais ont participé à l’apaisement et au succès de l’accueil du Saint Père.
MESSAGE OU SIMPLE HASARD ?
Le 3 Juin 2010 SS BENOIT XVI remet à Chypre « l’instrument du travail » du Synode aux patriarches et évêques orientaux. La veille Mgr PADOVESE, évêque latin de Turquie eut la tête décapitée.
Clôture du Synode à Rome Dimanche 24 Octobre 2010…Le 31 Octobre la Cathédrale Notre Dame de la Délivrance à Bagdad voit le Sang du Christ pendant la messe épouser le sang des martyrs innocents dont deux jeunes prêtres…
Vendredi 14 Septembre 2012, fête de la Croix Glorieuse, BENOIT XVI signe l’Exhortation Apostolique à St Paul Harissa (LIBAN), pendant que plus d’un tiers des chrétiens de Syrie sont devenus des réfugiés dans leur propre pays, cherchant un visa ou un asile…
UNE FEUILLE DE ROUTE
Depuis les événements de 1860, les Chrétiens d’Orient ont perdu 70% de leur nombre. Hémorragie continuelle et fatale…Devant ces perspectives alarmantes l’Esprit inspire l’Eglise qui invite à un Synode Spécial pour les Eglises du Moyen Orient..
Ce Synode » Communion et Témoignage » de 2010 et son couronnement dans l’Exhortation Apostolique de 2012 viennent proposer à cette situation dramatique, une vision de Renouveau de Réconciliation.
Renouveau des Eglises locales affaiblies les invitant à redécouvrir la splendeur de la première communauté (Ac 4,32) en commençant par se convertir et vivre le pardon.
La Réconciliation avec le milieu national en vivant la pleine citoyenneté dans le respect des autres religions oeuvrant à l’édification d’une patrie plurielle qui respecte la liberté religieuse, sommet de toutes libertés.
L’Exhortation Apostolique accorde une grande place aux jeunes et aux familles, gages d’avenir.
Une feuille de route et une charte pour redécouvrir le renouveau pastoral, ecclésial et social afin de mieux vivre la vocation de communion, de témoignage, de dialogue loin de la violence et du fondamentalisme de tout genre..
VIVRE L’ESPERANCE
En signe de confiance en l’avenir de l’Eglise en Syrie, Maroun fut ordonné diacre en vue du sacerdoce le 23 septembre 2012, premier dimanche après la visite de SS BENOIT XVI.. Maroun fut ordonné en la Cathédrale Maronite à Bab Touma Damas, sous les bombes devant une petite assemblée remplie d’espérance.
Devant le drame syrien qui dure depuis la mi-mars 2011, notre petite Eglise de Damas, fidèle à ses racines et à sa vocation, reçoit dans l’action de grâce l’Exhortation Apostolique confiant la Syrie qui saigne au Cœur Immaculé de Marie selon le souhait du Saint Père qui dit au n’100:
Marie saura une nouvelle fois présenter nos nécessités à son Fils Divin
Ecoutons-la qui nous ouvre à l’espérance « tout ce qu’il vous dira, faites le.. »Jn 2,5
Damas le 27 septembre 2012, en la fête de l’apôtre des pauvres St Vincent de Paul.
+ Samir NASSAR
Archevêque Maronite de Damas
http://www.aed-france.org/actualite/syrie-les-peines-et-les-joies-de-mgr-samir-nassar/#.UGRKWZ82sCk.facebook
SIRIA: NO A UN'ALTRA LIBIA.
Appello di Madre Agnès-Mariam de la Croix
mercoledì 26 settembre 2012
Movimenti e forze politiche siriane hanno manifestato in queste ultime settimane la decisione di rafforzare la richiesta per una via politica e la fine della violenza e della guerra
Cerimonia di riconciliazione per il rilascio degli ostaggi cristiani
(Agenzia Fides 26/9/2012)
Campane che suonano a festa, abbracci fra i membri delle famiglie ricongiunte, una Messa di ringraziamento e una solenne cerimonia interreligiosa di riconciliazione: è quanto avvenuto nel villaggio di Rableh, nella regione d Homs, al confine con il Libano, dopo la liberazione dei circa 240 cristiani, in prevalenza fedeli greco cattolici, avvenuta ieri. I fedeli erano stati presi in ostaggio da gruppi armati mentre lavoravano nei campi (vedi Fides 25/9).
La liberazione, spiegano fonti locali di Fides, è avvenuta grazie a una intensa trattativa condotta dai capi delle famiglie locali, impegnati all’interno del movimento popolare “Mussalaha” (“Riconciliazione”), che sono riusciti a stabilire un contatto con i siriani presenti fra i sequestratori. Il leit-motiv del negoziato, racconta una fonte cattolica di Fides, è stato il principio “evitare la lotta fratricida e la guerra confessionale: siamo siriani, siamo un solo popolo, siamo dalla stesse parte”. Il successo dell’operazione è stato sancito dal rilascio incondizionato dei civili, tutti illesi, e dalla decisione di alcuni fra i sequestratori – membri dei gruppi di opposizione dello stesso villaggio di Rableh – di aderire al movimento “Mussalaha”, interconfessionale e multietnico, che intende far rivivere lo spirito di unità della popolazione siriana, nel suo peculiare mosaico etnico-religioso. Il rilascio è stato celebrato nel villaggio con una solenne cerimonia di riconciliazione, a cui hanno partecipato tutti i capi delle famiglie e dei clan, centinaia di persone coinvolte e i loro familiari, i leader religiosi cristiani e musulmani. Nella celebrazione è stato citato anche Benedetto XVI come “leader spirituale che ha indicato il cammino di riconciliazione per la Siria”.
Il sacerdote greco cattolico p. Bakhos ha celebrato nella sua chiesa a Rableh un Santa Messa di ringraziamento, notando che “da un male può nascere un bene”. Raggiunto da Fides, ha affermato che “l’esito di questa vicenda dà grande sollievo alla regione: speriamo che la stessa dinamica di riconciliazione possa avvenire anche nel villaggio di Qusayr”. Rableh è stato per mesi “assediato” da bande armate di diversa provenienza. Il risultato positivo di questa “crisi degli ostaggi”, spiegano fonti di Fides, potrebbe costituire “un incoraggiante precedente di riconciliazione fra la popolazione civile nella martoriata regione di Homs”.
http://www.fides.org/aree/news/newsdet.php?idnews=39930&lan=ita
L’appello che Mar Gregorios Ibrahim ha lanciato al Corriere della Sera, ad Antonio Ferrari, riecheggia quelli ascoltati dai vescovi e dai preti delle diverse confessioni cristiane, che hanno dovuto lasciare Homs, come quasi centomila cristiani.
La Comunità di Sant’Egidio conferma la sua disponibilità, la propria iniziativa e i propri sforzi per avviare al più presto un cessate il fuoco effettivo che permetta l’avvio di un dialogo nazionale tra tutti i protagonisti della crisi.http://video.corriere.it/siria-disperato-appello-metropolita-aleppo/d2aea07a-061f-11e2-a9b9-923643284af5
http://www2.santegidio.org/pageID/3/langID/it/itemID/5659/SIRIA_Appello_di_Mar_Gregorios_metropolita_di_Aleppo_Una_risposta_della_Comunit_di_Sant_Egidio.html
martedì 25 settembre 2012
Sequestrati 150 fedeli greco cattolici
Un maxi sequestro di 150 fedeli greco-cattolici ha sconvolto la comunità cristiana nel villaggio di Rableh, situato tra il confine libanese e la città di Qusayr, nella provincia di Homs. Si tratta di operai e contadini, uomini, giovani e donne, che si trovavano a pochi chilometri dal villaggio, impegnati nei campi per la raccolta delle mele, una delle principali fonti di sostentamento per la popolazione locale. Il cattolico Abou Fadel, padre di una delle vittime, contattato da Fides, racconta che ieri, 24 settembre, la gente del villaggio ha sentito spari e raffiche, “dunque siamo andati a vedere cosa stava succedendo. Abbiamo visto molti furgoni e pick-up che hanno portato via le persone. Nei campi sono rimaste solo le scatole con le mele raccolte”.
Abou Fadel riferisce che “questa regione è da mesi completamente sotto il controllo di bande armate che spadroneggiano. Nelle ultime settimane non potevamo prenderci cura degli alberi nei campi per mancanza di sicurezza. Poi, grazie a una trattativa avviata dal governatore di Homs, la situazione sembrava migliorata”. L’uomo prosegue: “Sono molto preoccupato. Mio figlio è tra i rapiti e molti giovani della nostra famiglia sono scomparsi. Perché? Cosa vorranno i rapitori? Siamo in angoscia per la loro sorte. Noi siamo un villaggio tranquillo, vicino al santuario del profeta Sant’Elia, luogo venerato da cristiani e musulmani. Desideriamo solo vivere in pace con tutti”.
Raggiunto da Fides, il Patriarca greco cattolico di Damasco, Gregorios III Laham, informato dell’accaduto, “implora Iddio perché aiuti gli innocenti e i poveri”. Il Patriarca lancia un appello: “Chiedo a tutti i belligeranti di rispettare i civili e risparmiare vite innocenti”. Alcuni leader cristiani locali stanno cercando di contattare Ong e organizzazioni internazionali per chiedere assistenza in tale tragica situazione. (PA) (Agenzia Fides 25/9/2012)
Nella comunità cristiana di Rableh c’è molta paura in quanto ieri tre cristiani, che erano stati sequestrati nel villaggio di Said Naya nei giorni scorsi, sono stati ritrovati uccisi sul bordo di una strada. Secondo un sacerdote locale, che chiede a Fides l’anonimato, “non si tratta di una persecuzione, ma di una manovra per diffondere sospetto e diffidenza e istigare alla guerra confessionale”. Il comitato locale della “Mussalaha”, l’iniziativa popolare di riconciliazione dal basso, sta cercando una soluzione dialogica e pacifica alla vicenda. Il punto è che “si tratta di bande armate non identificate e fuori controllo, che agiscono in modo indipendente e non fanno riferimento all’Esercito di Liberazione Siriano (Free Syrian Army). Questo rende ogni trattativa molto più difficile”, osserva la fonte di Fides. Secondo fonti di Fides, in Siria vi sarebbero attualmente circa 2.000 gruppi armati non riconducibili al FSE, con una propria agenda, che cercano di inquinare il conflitto in corso fra ribelli e lealisti. (PA) (Agenzia Fides 25/9/2012)
http://www.fides.org/aree/news/newsdet.php?idnews=39923&lan=ita
Aggiornamento da S.I.R.:
Ogni minuto è prezioso per salvare 240 cristiani rapiti oggi a Rableh mentre raccoglievano mele
La rivoluzione non si impone. “Rapire così tante persone non è facile. Siamo davanti ad un gesto premeditato?”, si chiede il patriarca. “Forse siamo davanti al tentativo di fare pressione sui cristiani affinché entrino nella spirale della violenza e di opposizione. La rivoluzione non si può imporre a nessuno. Ognuno, nella propria libertà, può scegliere da che parte stare e questo vale anche per i cristiani che sono liberi di esprimersi come credono. Noi vogliamo essere ponti di riconciliazione, di tolleranza, di pace e non fautori di guerra e violenza. Questa è la nostra posizione. Noi non appoggiamo la violenza. La Siria ha bisogno di riconciliazione e non di divisione. È urgente lavorare per ricomporre il tessuto sociale del nostro popolo. Oggi assistiamo ad un ‘tutti contro tutti’. Noi cristiani lavoriamo con tutti coloro che hanno il desiderio di trovare una via comune di riconciliazione”.
Appello ad Onu e Croce Rossa. “Chiedo a tutti le fazioni in lotta di rispettare i civili e risparmiare vite innocenti. Alcuni leader cristiani locali stanno cercando si contattare Ong e organizzazioni internazionali per chiedere assistenza in questa tragica situazione. Davanti a crimini del genere bisogna, inoltre, sensibilizzare la stampa internazionale e organizzazioni internazionali, come Onu e Croce Rossa, affinché cerchino una mediazione, trovino un contatto per avviare dei colloqui per la liberazione degli ostaggi. Ho parlato con il ministro della Riconciliazione, Ali Haidar, che mi ha garantito di monitorare attentamente la situazione per vedere cosa si può fare a riguardo”, conclude Gregorios III.
Abou Fadel riferisce che “questa regione è da mesi completamente sotto il controllo di bande armate che spadroneggiano. Nelle ultime settimane non potevamo prenderci cura degli alberi nei campi per mancanza di sicurezza. Poi, grazie a una trattativa avviata dal governatore di Homs, la situazione sembrava migliorata”. L’uomo prosegue: “Sono molto preoccupato. Mio figlio è tra i rapiti e molti giovani della nostra famiglia sono scomparsi. Perché? Cosa vorranno i rapitori? Siamo in angoscia per la loro sorte. Noi siamo un villaggio tranquillo, vicino al santuario del profeta Sant’Elia, luogo venerato da cristiani e musulmani. Desideriamo solo vivere in pace con tutti”.
Raggiunto da Fides, il Patriarca greco cattolico di Damasco, Gregorios III Laham, informato dell’accaduto, “implora Iddio perché aiuti gli innocenti e i poveri”. Il Patriarca lancia un appello: “Chiedo a tutti i belligeranti di rispettare i civili e risparmiare vite innocenti”. Alcuni leader cristiani locali stanno cercando di contattare Ong e organizzazioni internazionali per chiedere assistenza in tale tragica situazione. (PA) (Agenzia Fides 25/9/2012)
Si allarga il “rastrellamento” dei cristiani di Rableh: 280 in ostaggio
Homs (Agenzia Fides) – Il rastrellamento dei fedeli cristiani nell’area del villaggio di Rableh, situato al confine con il Libano, nella Siria occidentale, si allarga: dopo il maxi sequestro avvenuto ieri, di 150 persone (vedi altro articolo Fides del 25/9), oggi altri 130 civili sono stati fermati e rapiti nella zona da bande armate, in un rastrellamento che è giunto a creare un gruppo di ben 280 ostaggi. Come riferiscono fonti locali di Fides, gli ostaggi sono stati ammassati in una scuola nella località di Gousseh, mentre i sequestratori hanno rilasciato le donne fermate in precedenza. I rapitori armati hanno reso noto che intendono aspettare il loro capo e poi trattare un eventuale riscatto.Nella comunità cristiana di Rableh c’è molta paura in quanto ieri tre cristiani, che erano stati sequestrati nel villaggio di Said Naya nei giorni scorsi, sono stati ritrovati uccisi sul bordo di una strada. Secondo un sacerdote locale, che chiede a Fides l’anonimato, “non si tratta di una persecuzione, ma di una manovra per diffondere sospetto e diffidenza e istigare alla guerra confessionale”. Il comitato locale della “Mussalaha”, l’iniziativa popolare di riconciliazione dal basso, sta cercando una soluzione dialogica e pacifica alla vicenda. Il punto è che “si tratta di bande armate non identificate e fuori controllo, che agiscono in modo indipendente e non fanno riferimento all’Esercito di Liberazione Siriano (Free Syrian Army). Questo rende ogni trattativa molto più difficile”, osserva la fonte di Fides. Secondo fonti di Fides, in Siria vi sarebbero attualmente circa 2.000 gruppi armati non riconducibili al FSE, con una propria agenda, che cercano di inquinare il conflitto in corso fra ribelli e lealisti. (PA) (Agenzia Fides 25/9/2012)
http://www.fides.org/aree/news/newsdet.php?idnews=39923&lan=ita
Aggiornamento da S.I.R.:
Ogni minuto è prezioso per salvare 240 cristiani rapiti oggi a Rableh mentre raccoglievano mele
“Una notizia
sconcertante che getta nella paura la comunità cristiana del Paese” dichiara
senza mezzi termini il patriarca greco-cattolico di Damasco, Gregorios
III Laham, contattato da Daniele Rocchi per il Sir. È lo stesso
patriarca a riferire l’accaduto: “Sono arrivati e hanno portato via solo gli
uomini, quelli di fede cristiana, lasciando le donne ed i fedeli musulmani. Non
sappiamo chi siano gli autori del gesto, se criminali comuni, jadhisti. Non
abbiamo ricevuto rivendicazioni né tantomeno abbiamo avuto modo di intavolare
dei contatti. Non sappiamo i motivi di questo grave
gesto”.
Vogliamo vivere in pace. “Da circa tre settimane - spiega Gregorios III - il villaggio di Rableh, è posto sotto assedio da parte dell’Opposizione militare. La popolazione locale è impedita dal recarsi nei campi per raccogliere frutti e prodotti, per irrigare. Gli operai, i contadini, i giovani, uomini e donne, hanno voluto ugualmente fare qualcosa per non perdere tutto e sono andati nei campi dove poi sono stati catturati”. “Per fare fronte ai bisogni della popolazione assediata di Rableh - rivela il patriarca greco-cattolico - ho disposto l’invio da Damasco di mille pacchi con generi di conforto. Ho dovuto attendere quindici giorni per inviarli in tutta sicurezza perché l’Opposizione attaccava il convoglio di aiuti. Mille pacchi donati a famiglie cristiane e musulmane senza distinzione. Purtroppo questa è la situazione sul campo”. Gli stessi testimoni confermano che "la regione è da mesi sotto il controllo di bande armate che spadroneggiano. Nelle ultime settimane non potevamo prenderci cura degli alberi nei campi per mancanza di sicurezza. Poi, grazie a una trattativa avviata dal governatore di Homs, la situazione sembrava migliorata".
Vogliamo vivere in pace. “Da circa tre settimane - spiega Gregorios III - il villaggio di Rableh, è posto sotto assedio da parte dell’Opposizione militare. La popolazione locale è impedita dal recarsi nei campi per raccogliere frutti e prodotti, per irrigare. Gli operai, i contadini, i giovani, uomini e donne, hanno voluto ugualmente fare qualcosa per non perdere tutto e sono andati nei campi dove poi sono stati catturati”. “Per fare fronte ai bisogni della popolazione assediata di Rableh - rivela il patriarca greco-cattolico - ho disposto l’invio da Damasco di mille pacchi con generi di conforto. Ho dovuto attendere quindici giorni per inviarli in tutta sicurezza perché l’Opposizione attaccava il convoglio di aiuti. Mille pacchi donati a famiglie cristiane e musulmane senza distinzione. Purtroppo questa è la situazione sul campo”. Gli stessi testimoni confermano che "la regione è da mesi sotto il controllo di bande armate che spadroneggiano. Nelle ultime settimane non potevamo prenderci cura degli alberi nei campi per mancanza di sicurezza. Poi, grazie a una trattativa avviata dal governatore di Homs, la situazione sembrava migliorata".
La rivoluzione non si impone. “Rapire così tante persone non è facile. Siamo davanti ad un gesto premeditato?”, si chiede il patriarca. “Forse siamo davanti al tentativo di fare pressione sui cristiani affinché entrino nella spirale della violenza e di opposizione. La rivoluzione non si può imporre a nessuno. Ognuno, nella propria libertà, può scegliere da che parte stare e questo vale anche per i cristiani che sono liberi di esprimersi come credono. Noi vogliamo essere ponti di riconciliazione, di tolleranza, di pace e non fautori di guerra e violenza. Questa è la nostra posizione. Noi non appoggiamo la violenza. La Siria ha bisogno di riconciliazione e non di divisione. È urgente lavorare per ricomporre il tessuto sociale del nostro popolo. Oggi assistiamo ad un ‘tutti contro tutti’. Noi cristiani lavoriamo con tutti coloro che hanno il desiderio di trovare una via comune di riconciliazione”.
Appello ad Onu e Croce Rossa. “Chiedo a tutti le fazioni in lotta di rispettare i civili e risparmiare vite innocenti. Alcuni leader cristiani locali stanno cercando si contattare Ong e organizzazioni internazionali per chiedere assistenza in questa tragica situazione. Davanti a crimini del genere bisogna, inoltre, sensibilizzare la stampa internazionale e organizzazioni internazionali, come Onu e Croce Rossa, affinché cerchino una mediazione, trovino un contatto per avviare dei colloqui per la liberazione degli ostaggi. Ho parlato con il ministro della Riconciliazione, Ali Haidar, che mi ha garantito di monitorare attentamente la situazione per vedere cosa si può fare a riguardo”, conclude Gregorios III.
http://www.agensir.it/pls/sir/v3_s2doc_a.a_autentication?target=3&tema=Anticipazioni&oggetto=246849&rifi=guest&rifp=guest
Aggiornamento S.I.R. ore 18
Aggiornamento S.I.R. ore 18
LIBERATI GLI OSTAGGI: "CON IL DIALOGO SI PUO' FARE MOLTO. La riconciliazione è la parola dell’avvenire per tutti, per tutta la Siria".
Sono stati tutti liberati i 240 i fedeli cristiani greco-melkiti, rapiti
oggi nel territorio circostante il villaggio di Rableh, situato tra il confine
libanese e la città di Qusayr, nella provincia siriana di Homs (Siria). A
riferire la notizia è la Radio Vaticana che ha sentito il patriarca
greco-cattolico di Damasco, mons. Gregorios III Laham (clicca
qui). “Sto apprendendo ora la notizia che sono stati liberati,
tutti - sono state le parole del patriarca - grazie al dialogo tra la gente del
villaggio di Rableh e i rapitori armati. Si tratta di un nuovo esempio per dire
che con il dialogo si può fare tutto, o meglio si può fare molto”. Secondo il
patriarca greco cattolico “gli abitanti sapevano che i rapitori erano persone
che stavano intorno al villaggio da 20 giorni e che volevano alimentare il fuoco
tra i differenti gruppi religiosi, cristiani, musulmani. Però, le persone sul
posto si conoscono tutte e hanno saputo dove cercarli, hanno seguito una pista e
hanno potuto sapere chi erano. Sono andati da loro e le persone hanno detto:
siamo anche noi cittadini siriani, dobbiamo vivere insieme, non possiamo fare
così, e sono riusciti a convincerli che si deve vivere come fratelli”.
ascolta l'intervista al Patriarca Gregorios (in francese) http://media01.radiovaticana.va/audiomp3/00335530.MP3
http://www.agensir.it/pls/sir/v4_s2doc_A.a_autentication?tema=Quotidiano&oggetto=246917&rifi=guest&rifp=guest&target=3ascolta l'intervista al Patriarca Gregorios (in francese) http://media01.radiovaticana.va/audiomp3/00335530.MP3
"Per una soluzione politica della crisi siriana, anteponiamo il dialogo alla guerra civile, la democrazia alla teocrazia, la laicità all'islamismo".
SOPRASSALTI DI PACE?
Damasco, sabato 23 settembre
Le richieste:
-cambiamento politico verso la democrazia, deciso dai
siriani, con i siriani e per gli interessi siriani
-stop alla violenza da tutte le parti.
- sarà a carico della missione di Brahimi organizzare una
conferenza internazionale sulla Siria per un trasferimento di potere politico
senza interferenza straniera.
- dialogo con l'opposizione ma negoziando solo con il regime
per un trasferimento di potere.
L’oppositore Haytham Manaa ha ribadito: " Questa guerra
è molto sporca, va quindi posto fine alla violenza, e mettere a tacere le
armi per ricercare una soluzione politica”.
Radjaa Nasser, uno degli organizzatori della Conferenza per
la Salvezza della Siria, ha chiesto «un arresto immediato di sparatorie, la
cessazione dei bombardamenti brutali e di ogni barbarie, una tregua e una pausa tra i
combattenti . Chiediamo la caduta di questo regime, una soluzione politica per
una transizione politica del potere verso un regime democratico pluralista, che
garantisca l'unità e la sovranità della Siria...»
sabato 22 settembre 2012
23 settembre: SANTA TECLA DI MAALULA, PRIMA DONNA MARTIRE DEL CRISTIANESIMO
Takla nacque nella città di Antiochia in Turchia, da
famiglia di religione pagana; suo padre era il governatore di Antiochia. La
predicazione dei Santi Paolo e Barnaba nella città "dove per la prima volta i discepoli di Gesù furono chiamati cristiani" la conquistò alla fede ardente
in Gesù Cristo, il Figlio unigenito di Dio. Fu consegnata ai tormenti del
fuoco, legata a due tori che avrebbero dovuto squarciarla, gettata in una buca
piena di serpenti velenosi, ma a tutto sopravvisse, piena di grazia e di
dignità.
Lasciata libera, sfuggita ai persecutori attraverso un percorso
in una stretta gola (un canyon prodotto dall'erosione delle acque) trovò
rifugio in alcune grotte. Lì visse per molti anni, avendo unicamente la Croce come fonte del coraggio e della testimonianza. Il suo corpo giace nel
villaggio di Maaloula, a nord di Damasco, dove ancora oggi si parla l’aramaico,
la lingua di Gesù; il Monastero in cui è sepolta fu costruito accanto alla sua
tomba, è diventato un luogo di pellegrinaggio, frequentato da migliaia e
migliaia di turisti e visitatori provenienti da tutto il mondo.
Non avendo potuto quest'anno essere venerate in Maalula per i minacciosi eventi in corso, in questi giorni le reliquie delle ossa di Santa Tecla sono state trasportate in Libano nel convento di Sant'Eloi, a 30 km da Beirut.
"E' questo il primo segnale di quello che avverrà a tutta la cristianità siriana? No - ha risposto Padre Pavel - i cristiani vivono in Siria da 2000 anni, grazie a loro il mondo ha conosciuto il cristianesimo. Qualunque sia la sorte della loro patria, i cristiani non l'hanno mai lasciata e mai lo faranno. Santa Tecla tornerà a Maalula con le sue ossa e con la sua immagine che incarna lo spirito della libertà, i valori cristiani e il sacrificio in nome della fede. Ora Santa Tecla in Libano sta aiutando il nostro popolo a ritrovare la consolazione e la speranza".
Non avendo potuto quest'anno essere venerate in Maalula per i minacciosi eventi in corso, in questi giorni le reliquie delle ossa di Santa Tecla sono state trasportate in Libano nel convento di Sant'Eloi, a 30 km da Beirut.
"E' questo il primo segnale di quello che avverrà a tutta la cristianità siriana? No - ha risposto Padre Pavel - i cristiani vivono in Siria da 2000 anni, grazie a loro il mondo ha conosciuto il cristianesimo. Qualunque sia la sorte della loro patria, i cristiani non l'hanno mai lasciata e mai lo faranno. Santa Tecla tornerà a Maalula con le sue ossa e con la sua immagine che incarna lo spirito della libertà, i valori cristiani e il sacrificio in nome della fede. Ora Santa Tecla in Libano sta aiutando il nostro popolo a ritrovare la consolazione e la speranza".
Ascolta il Padre Nostro in Aramaico
https://www.youtube.com/watch?v=KejGKjSYD6w
Il Signore che
protesse Tecla, discepola di San Paolo, salvi e consoli le donne siriane rifugiate con i loro figli, indifese
vittime di violenza nei campi profughi; fermi il mercato delle spose bambine, che,
“come denuncia il quotidiano degli
Emirati The National, è la nuova frontiera dell’annichilimento umano nei campi
profughi turchi, libanesi e giordani allestiti per tamponare la crisi siriana. «I
genitori si sentono costretti a maritare le figlie agli stranieri perché è
comunque un’alternativa migliore alla vita nel campo profughi» scrive il
columnist saudita Mohammed al Osaimi. Oggi centinaia di minorenni siriane,
spesso addirittura under 15, vengono di fatto vendute a facoltosi uomini
d’affari arabi ....” (Francesca Paci su LaStampa)
venerdì 21 settembre 2012
«Noi siamo prigionieri della guerra, voi di messaggi distorti e parole false».
Cristiani siriani: «Non lasceremo questo inferno»
di Gian Micalessin
Tempi- 21 settembre 21, 2012
«Siamo figli di san Paolo. Non abbandoneremo la terra che ha bevuto il sangue dei nostri martiri». La fede di padre Hanna Jallouf e dei cristiani dell’Oronte, assediati dall’esercito siriano e usati come scudi umani dai ribelli «integralisti»
È appena arrivato a Damasco. Stavolta ce l’ha fatta. Padre Hanna Jallouf ci provava da un mese. Ora asciugato il sudore, ripulita la polvere della sua odissea siriana può indossare i paramenti, alzare il calice, recitare messa nella cappella del Memoriale di san Paolo. Qui iniziò la predicazione cristiana. Qui è tornato oggi il pastore Hanna. È sceso dall’Oronte, il fiume ribelle che dal Libano risale la Siria verso nord disegnando le vallate al confine con la Turchia. Lassù ha lasciato la sua comunità accerchiata, i suoi fedeli prigionieri di guerra e paura. «Sono il parroco superiore di Knaye e di un’altra missione. Lassù nella provincia di Idlib – racconta – siamo quasi 2.000 cristiani divisi fra le comunità francescane della Custodia di Terrasanta e quelle greco ortodosse, armene e protestanti. Siamo i discendenti dei primi cristiani, i figli della predicazione di san Paolo. Siamo i discendenti dei primi convertiti sulla strada per Apame e l’Antiochia. Siamo una presenza millenaria».
Da mesi quella presenza vive prigioniera. Circondata da violenza ed orrore. «È incominciato tutto quando i ribelli scesi dal confine turco hanno massacrato 83 soldati. È stata una strage terribile e io l’ho vista con i miei occhi. Hanno tagliato la testa al comandante e l’hanno issata sulla terra dell’orologio, poi ne hanno tagliate altre cinque e le hanno deposte davanti alla sede del partito. Ho visto cose che non dimenticherò mai, ma ho anche dovuto badare alla mia comunità. Ho incontrato il capo dei ribelli, ho negoziato, l’ho fatto salire in macchina sono andato a cercare assieme a lui i fedeli di cui avevamo perso le tracce».
Da quei giorni però nulla è più lo stesso. L’esercito circonda la zona, chiude in una morsa le comunità cristiane controllate a loro volta dai ribelli. Quest’ultimi sembrano incapaci di governare il territorio, poco interessati a garantire ordine e sicurezza. «Come cristiani cerchiamo di restare neutrali, ma credimi, è difficile avere fiducia. Non sono un esercito di liberazione, sono delle bande che si muovono alla rinfusa. Più parlo con i loro capi più comprendo quanto i loro progetti siano confusi o pericolosi. Molti, moltissimi sono d’ispirazione integralista, almeno il 40 per cento sono dei fanatici mandati avanti e finanziati da paesi stranieri. Arrivano dai posti più caldi del medioriente come lo Yemen, l’Iraq e il Libano. Si danno appuntamento alla frontiera turca e da lì scendono verso i nostri villaggi. Questa è la nostra più grande sventura. In ogni villaggio musulmano c’è qualcuno che dopo il loro arrivo si proclama “emiro” e distribuisce ordini. Chi resta nelle campagne semina la paura. Nei nostri villaggi i rapimenti sono ormai all’ordine del giorno. I figli dei cristiani vengono catturati per strada e le famiglie ricattate. Ogni settimana dobbiamo fare delle collette per riuscire a riaverli. L’assurdo è che non rapiscono solo i cristiani, ma anche i musulmani moderati. La comunità di uno sceicco sunnita non lontana da noi ha versato diecimila dollari per riaverlo indietro vivo».
Il racconto di padre Hanna Jallouf sembra il controcanto di quel che italiani ed europei apprendono da giornali e dalle televisioni. Ma lui non si stupisce. Sorride. «Noi siamo prigionieri della guerra, voi di messaggi distorti e parole false. L’esercito è accusato di mettere a segno dei massacri, ma se succede è perché non riesce a distinguere, perché i ribelli vanno a rifugiarsi nei villaggi e si fanno scudo dei civili. Questa è una guerra e come in tutte le guerre il sangue non scorre da un parte sola».
A Damasco, rischiando la vita Dietro le barriere di questa tragedia i cristiani dell’Oronte attendono impotenti una via d’uscita, un ritorno alla ragione. «Ora le mie prime preoccupazioni – racconta padre Hanna – sono il pane per la mia gente, le medicine per le nostre donne, il latte per i nostri bambini, il lavoro per i loro padri. Per questo ogni tanto rischio il tutto per tutto e vengo a Damasco, tengo i contatti con la Custodia di Terrasanta. Ma questo è solo un modo per sopravvivere. La soluzione vera non passa da me e non è neppure all’orizzonte della politica. Quando parlo con i ribelli o con i capi dell’esercito spesso ascolto parole confuse», ripete rassegnato il pastore dell’Oronte. «Del resto neppure la diplomazia sembra capirci troppo. L’unica soluzione, non solo per noi cristiani, ma per tutta la Siria è il dialogo. La comunità internazionale dimentica che il sangue chiama sangue e l’uso della violenza alimenta l’odio. Pensare che la colpa sia solo da una parte è il peggiore degli errori. Senza misericordia, senza perdono, questa tragedia non finirà mai».
Ora per padre Hanna è tempo d’andare. Ripiegati i paramenti, risale dalla grotta del Memoriale di san Paolo e si prepara a tornare dai cristiani dell’Oronte. All’andata ha superato i posti di blocco dei ribelli, attraversato i villaggi delle milizie alawiste, visto la morte in faccia quando una trappola esplosiva ha dilaniato i soldati fermi lungo un tratturo. Il viaggio del ritorno sarà altrettanto difficile. Ma padre Hanna non si preoccupa. «Era la terza volta che provavo ad arrivare. Le altre due avevo dovuto rinunciare a metà strada. Ma due giorni fa mi è caduta sotto gli occhi una frase del Vangelo. “Io – recita il Signore – apro le vostre vie”. Allora ho deciso di riprovarci. In fondo la nostra vita è bella solo se possiamo realizzare la nostra missione e vivere in mezzo alla nostra gente. Per questo ho fretta di tornare al loro fianco. Siamo i figli di san Paolo, siamo la testimonianza della presenza cristiana. I nostri progenitori sono sono morti in quei villaggi e noi faremo lo stesso. Il cristianesimo non può abbandonare la terra che ha bevuto il sangue dei propri martiri».
http://www.tempi.it/cristiani-siriani-non-lasceremo-questo-inferno
Da mesi quella presenza vive prigioniera. Circondata da violenza ed orrore. «È incominciato tutto quando i ribelli scesi dal confine turco hanno massacrato 83 soldati. È stata una strage terribile e io l’ho vista con i miei occhi. Hanno tagliato la testa al comandante e l’hanno issata sulla terra dell’orologio, poi ne hanno tagliate altre cinque e le hanno deposte davanti alla sede del partito. Ho visto cose che non dimenticherò mai, ma ho anche dovuto badare alla mia comunità. Ho incontrato il capo dei ribelli, ho negoziato, l’ho fatto salire in macchina sono andato a cercare assieme a lui i fedeli di cui avevamo perso le tracce».
Da quei giorni però nulla è più lo stesso. L’esercito circonda la zona, chiude in una morsa le comunità cristiane controllate a loro volta dai ribelli. Quest’ultimi sembrano incapaci di governare il territorio, poco interessati a garantire ordine e sicurezza. «Come cristiani cerchiamo di restare neutrali, ma credimi, è difficile avere fiducia. Non sono un esercito di liberazione, sono delle bande che si muovono alla rinfusa. Più parlo con i loro capi più comprendo quanto i loro progetti siano confusi o pericolosi. Molti, moltissimi sono d’ispirazione integralista, almeno il 40 per cento sono dei fanatici mandati avanti e finanziati da paesi stranieri. Arrivano dai posti più caldi del medioriente come lo Yemen, l’Iraq e il Libano. Si danno appuntamento alla frontiera turca e da lì scendono verso i nostri villaggi. Questa è la nostra più grande sventura. In ogni villaggio musulmano c’è qualcuno che dopo il loro arrivo si proclama “emiro” e distribuisce ordini. Chi resta nelle campagne semina la paura. Nei nostri villaggi i rapimenti sono ormai all’ordine del giorno. I figli dei cristiani vengono catturati per strada e le famiglie ricattate. Ogni settimana dobbiamo fare delle collette per riuscire a riaverli. L’assurdo è che non rapiscono solo i cristiani, ma anche i musulmani moderati. La comunità di uno sceicco sunnita non lontana da noi ha versato diecimila dollari per riaverlo indietro vivo».
Il racconto di padre Hanna Jallouf sembra il controcanto di quel che italiani ed europei apprendono da giornali e dalle televisioni. Ma lui non si stupisce. Sorride. «Noi siamo prigionieri della guerra, voi di messaggi distorti e parole false. L’esercito è accusato di mettere a segno dei massacri, ma se succede è perché non riesce a distinguere, perché i ribelli vanno a rifugiarsi nei villaggi e si fanno scudo dei civili. Questa è una guerra e come in tutte le guerre il sangue non scorre da un parte sola».
A Damasco, rischiando la vita Dietro le barriere di questa tragedia i cristiani dell’Oronte attendono impotenti una via d’uscita, un ritorno alla ragione. «Ora le mie prime preoccupazioni – racconta padre Hanna – sono il pane per la mia gente, le medicine per le nostre donne, il latte per i nostri bambini, il lavoro per i loro padri. Per questo ogni tanto rischio il tutto per tutto e vengo a Damasco, tengo i contatti con la Custodia di Terrasanta. Ma questo è solo un modo per sopravvivere. La soluzione vera non passa da me e non è neppure all’orizzonte della politica. Quando parlo con i ribelli o con i capi dell’esercito spesso ascolto parole confuse», ripete rassegnato il pastore dell’Oronte. «Del resto neppure la diplomazia sembra capirci troppo. L’unica soluzione, non solo per noi cristiani, ma per tutta la Siria è il dialogo. La comunità internazionale dimentica che il sangue chiama sangue e l’uso della violenza alimenta l’odio. Pensare che la colpa sia solo da una parte è il peggiore degli errori. Senza misericordia, senza perdono, questa tragedia non finirà mai».
Ora per padre Hanna è tempo d’andare. Ripiegati i paramenti, risale dalla grotta del Memoriale di san Paolo e si prepara a tornare dai cristiani dell’Oronte. All’andata ha superato i posti di blocco dei ribelli, attraversato i villaggi delle milizie alawiste, visto la morte in faccia quando una trappola esplosiva ha dilaniato i soldati fermi lungo un tratturo. Il viaggio del ritorno sarà altrettanto difficile. Ma padre Hanna non si preoccupa. «Era la terza volta che provavo ad arrivare. Le altre due avevo dovuto rinunciare a metà strada. Ma due giorni fa mi è caduta sotto gli occhi una frase del Vangelo. “Io – recita il Signore – apro le vostre vie”. Allora ho deciso di riprovarci. In fondo la nostra vita è bella solo se possiamo realizzare la nostra missione e vivere in mezzo alla nostra gente. Per questo ho fretta di tornare al loro fianco. Siamo i figli di san Paolo, siamo la testimonianza della presenza cristiana. I nostri progenitori sono sono morti in quei villaggi e noi faremo lo stesso. Il cristianesimo non può abbandonare la terra che ha bevuto il sangue dei propri martiri».
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